Interventions en qualité de Conseiller communal 2005 - 2016
Conseil communal du 30 juin 2016 - Point 109 – démission de Philippe DEFEYT en sa qualité de Président du Conseil de l’Action Sociale et hommage à Alain DETRY démissionnaire de sa fonction d’Echevin Intervention de Bernard GUILLITTE, Conseiller communal - Chef de groupe MR.
Mesdames et Messieurs,
Chers Collègues,
La vie du Collège et de notre Conseil va être profondément modifiée par le départ de deux figures emblématiques que sont Philippe Defeyt et Alain Detry.
L’un, comme l’autre, ont profondément marqué de leur enthousiasme, de leurs idées, de leurs projets la vie politique namuroise. Mais se sont aussi deux caractères, un peu chien et chat, si vous voyez ce que je veux dire.
L’un était un peu le professeur « Nimbus » de l’action sociale, théorisant et tentant de mettre en pratique les dites théories, il a dû souvent faire le pas, pour allier pragmatisme et ses aspirations.
Durant deux législatures, il a pris la mesure des difficultés rencontrées par nombre de nos concitoyens et, en impliquant un maximum de ses collègues du conseil de l’Action Sociale, ils ont tenté d’y répondre.
Son travail n’est pas fini, mais le sera-t-il un jour ? Comme le mythe de Sisyphe devons-nous pousser, pousser à jamais le rocher de l’exclusion sociale et de la précarité ?
Espérons que non et qu’un jour notre société pourra répondre aux besoins élémentaires de nos concitoyens
L’idée, très libérale voire libertarienne, du revenu universel ou du dividende social nous permettra peut-être d’y répondre.
Philippe a débattu récemment sur le sujet avec l’un de nos jeunes Députés et, à quelques détails près, ils partageaient les mêmes conceptions. Comme quoi, il bonifie à nous fréquenter.
Son successeur pourra bénéficier, comme nous tous, j’en suis certain, des travaux et des recherches du Professeur Defeyt. Et je le dis sans aucune acrimonie ni moquerie, connaissant la valeur de l’homme et du chercheur.
En s’éloignant du quotidien, il va pouvoir mettre ses idées au bénéfice de tous.
Un Philippe est remplacé par un autre Philippe, un barbu par un autre barbu.
Homme d’écoute, assurément, puisqu’ingénieur acousticien, Philippe Noël aura la lourde charge de succéder à Philippe Defeyt et de répondre aux engagements de notre temps et diriger une importante administration.
Je lui souhaite plein succès.
Chers Collègues,
L’autre figure emblématique qui nous quitte est sans nul doute Alain Detry, qui, en homme de parole, a souhaité mettre fin à son mandat au moment convenu.
Lui aussi est un barbu mais en version « Fidèle », non pas pour les opinions politiques mais pour la longueur de certaines de ces interventions. Nous en avons quelques souvenances.
Et ne croyez pas que l’installation de compteurs a changé grand-chose pour lui, ses collègues ont le souvenir cuisant d’une intervention partagée, … enfin presque.
Certains diront de lui qu’il a le profil du Capitaine Haddock, son verbe haut et ses feintes et non moins feintes colères. Certes, mais il me revient aussi qu’il n’a pas vraiment le pied marin.
Alain, n’est pas un homme de foi mais c’est un homme de parole et si sa religion n’était pas verte, elle était surtout nature, environnement et surtout humanisme.
On ne change pas les hommes en changeant la société mais on change la société en changeant les hommes pourrait être son crédo.
Durant quinze ans, il a façonné un programme politique ambitieux pour notre Ville faisant d’elle un modèle pour de nombreuses autres communes de Wallonie et d’ailleurs.
Bien qu’esprit nature, c’était aussi l’homme, nos concitoyens, qui étaient au centre de sa politique.
Dans une volonté d’interculturalisme, on peut évoquer ses contributions à l’organisation à la fête de l’Aid-El-Kébir ou encore la création d’un espace pluriel, lieu de recueillement interconvictionnel place Ryckmans. Ce dernier concept étant par la suite recopié et revendiqué par d’autres.
Alain a été précurseur dans bien des domaines mais celui qui lui est cher est certainement tout ce qui touche au réemploi et à l’économie circulaire.
Le salon RECUPère est et sera encore un moment phare de cette politique.
Beaucoup se vantent de RepairCafé, créés ci et là. Et nous, nous serons à la 26ième édition en septembre prochain.
La Ville et notre échevin ont été légitimement et doublement récompensés lors du salon Ecocir pour le travail effectué en ce domaine.
Autre initiative a été de développer le concept d’éco-attractivité et grâce à de multiples partenariats de faire de Namur une ville au carrefour du développement durable, une ville Capitale Nature.
Je m’en veux de ne pouvoir faire le répertoire de l’ensemble de ses actions mais se serait trop long et je risquerais d’en oublier de nombreux pans.
Chers Collègues,
Quand j’ai connu Alain lors de nos premières élections communales, en 1988, il était déjà comme maintenant, bourru mais franc en amitié, stoïque parfois, inquiet par nature.
Cette inquiétude, je la ressens chez lui au moment de quitter cette assemblée.
Oh, il est normal qu’il appréhende le futur de son échevinat, lui qui l’a planté, regardé pousser, amendé, récolté ses fruits, parfois aigres, mais souvent savoureux et toujours mérités.
Il m’a donné sa confiance, j’espère la mériter.
Alain,
Ce soir est un moment clé dans ta vie, dans le parcours d’un homme, qu’il soit public ou non, politique ou pas.
Regarde un instant autour de toi … Oui, oui, regarde ! Vas-y !
Savoure ce moment de plénitude de l’instant présent, de la réussite, du moment qui passe, d’un passé qui se ferme, mais d’un avenir qui s’ouvre.
Te voilà désormais à l’aube d’une nouvelle vie, d’un nouveau parcours.
Je te la souhaite aussi riche que celle que nous avons eu l’honneur de partager avec toi.
J’ai dit Monsieur le Président.
Conseil communal du 28 janvier 2016 - Point 45.2– Motion concernant l’adoption d’une Charte contre le dumping social dans les marchés publics de la Ville de Namur
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Le texte de Monsieur Piret étant la transcription de la circulaire du 18 décembre 2015 cosignée par Madame et Messieurs les Ministres Tillieux, Lacroix, Furlan et Marcourt.
Ont été changés les termes « pouvoir local » par les termes « Ville de Namur ».
N’aurait-il pas été de bon ton que le Collège se saisisse d’abord de cette circulaire et fasse une proposition à notre Conseil ?
Sur le fond, sachez toutefois que nous estimons, qu’en tant que libéraux, que ce combat est tout à fait louable parce qu'il y a un véritable problème de dumping social et cela touche nos PME, nos entreprises dans tous les secteurs.
Ce phénomène détruit des emplois dans notre pays et engendre une concurrence déloyale envers nos entreprises
La circulaire du Gouvernement wallon du 18 décembre 2015 recommandant aux provinces, communes, centres publics d’action sociale et aux intercommunales de se doter d’une charte pour lutter contre le dumping social est toutefois interpellante à plus d’un titre.
Au vu des possibilités offertes à travers cette charte d’imposer de nombreuses exigences aux soumissionnaires au sein des cahiers des charges, sommes-nous certains d’être couvert si nous prenons la décision de ne pas attribuer un marché public selon le seul critère du prix ?
Ou si nous sanctionnons une entreprise fautive en interrompant un chantier pour défaut d'exécution ?
Ou si nous déclarons nulle l’offre d’une société ne respectant pas les règles sociales en vigueur ? Avons-nous moyens de le vérifier ?
Sachant en plus que les mêmes principes devant être applicables aux sous-traitants.
Peut-on aussi soustraire l’offre d’un soumissionnaire n’ayant pas souscrit à la charte proposée ?
Ce n’est pas l’assurance faite par le Ministre Furlan qui va totalement nous conforter lors d’une question orale au Député Jeholet le 12 janvier dernier, qu'en cas de recours, du point de vue de la tutelle, ces clauses seront admises.
Je n’ose imaginer qu’en cas de recours au Conseil d'État par un soumissionnaire évincé, que la tutelle va nous soutenir financièrement.
Il aurait été beaucoup plus prudent de procéder par une modification de la législation que de pratiquer par voie de circulaire invitant l’adoption d’une telle charte.
Il est par ailleurs étonnant que le PS se soit abstenu, le 23 juillet de l’année passée, lors de l’adoption par la Chambre des Représentants de la proposition de résolution du Député Clarinval concernant les travailleurs détachés.
En luttant contre les écarts salariaux qui rendent “rentable” le dumping social, en diminuant fortement les charges qui pèsent sur le travail et en s’engageant à transposer rapidement et utilement les directives européennes, permet de préserver les droits des travailleurs qui se déplacent et les droits des travailleurs permanents, ainsi que les droits des entreprises soucieuses d’une saine concurrence.
Cette résolution encourageait le Gouvernement à prendre une série de mesures sur le territoire et à plaider dans ce sens au niveau européen.
Notons aussi l’initiative prise par le Secrétaire d’Etat à la lutte contre la fraude sociale Bart Tommelein et le Ministre des Classes moyennes, Willy Borsus qui ont signés le 8 juillet, avec les organisations représentatives des travailleurs, les organisations patronales et l’administration un Plan pour une concurrence loyale dans la construction.
Vous comprenez de la sorte que nous ne rejetons pas le principe d’adopter des critères sociaux, éthiques mais aussi environnementaux en vue d’adapter nos différents cahiers de charge et ce pour lutter efficacement contre le dumping social.
Nous préconisons d’abord d’inciter les législateurs fédéral et wallon à légiférer en la matière afin de ne pas fragiliser nos décisions même si elles sont teintées de bonnes intentions.
Conseil communal du 17 décembre 2015 - Budget 2016 -
Monsieur le Président,
Madame l’Echevine des Finances,
Mesdames et Messieurs les Membres du Collège communal,
Chers Collègues,
D’emblée je souhaite lever toute forme de suspense, le MR votera ce projet de budget. Fort de cette affirmation, je souhaite néanmoins vous inviter à écouter ce qui suit.
Je sais que l’examen des chiffres a parfois un coté rédhibitoire mais derrière les chiffres, il y a des actions, il y a une politique à mener, des citoyens à contenter, des besoins auxquels il faut répondre.
En conséquence, je ne vais pas reprendre nécessairement les même propos que mes collègues et je vais mettre en exergue le travail des échevins MR et quelques points qu’il m’importe de mettre en avant.
Le Groupe MR est particulièrement heureux que le Collège et nos services peuvent nous présenter au global un budget en équilibre.
Cet élément n’aurait rien d’extraordinaire et devrait être d’une annuité de bon aloi si on ignorait les trésors d’ingéniosité, la patience et le travail effectués par l’ensemble des services pour atteindre ces résultats.
Notons toutefois que l’exercice est difficile au vu de la versatilité, et le mot est faible, des prévisions de recettes additionnelles à l’IPP pour l’année 2015 ce qui affecte en 2016 le résultat présumé des exercices antérieurs.
Les mesures de « rattrapage » ne permettent pas, en plus, de rééquilibrer les recettes escomptées l’année prochaine.
J’ai peur d’entendre que ce budget est un budget de transition, certes oui, puisqu’il reflète les dispositions prises antérieurement dans le cadre du plan de gestion et les projections quinquennales mais pas encore nécessairement les évolutions bénéfiques de la décision, certes difficile, prise l’année passée pour le taux des additionnels à l’IPP.
L’exercice de présenter un budget de la sorte devient une gageure. Je réitère donc mes félicitations à nos services et au Collège.
Soyons de bon compte, côté dépenses, la masse salariale est stabilisée, les dépenses de fonctionnement maitrisées, comme aussi les dépenses de transferts. Nous nous devons toutefois rester avisés pour notre charge de dette afin de ne pas hypothéquer l’avenir.
Et côté recettes, ce n’est pas l’embellie mais la prudence qui prévoit au vu des incertitudes du fonds des communes par exemple ou encore de la stagnation, non expliquée des recettes aux additionnels au précompte immobilier.
Il faut donc reconnaitre que la situation que nous connaissons est due en grande partie par des mesures et des obligations exogènes qui impactent nos finances communales.
Comme promis, permettez-moi de mettre en exergue quelques points de notre budget.
L’article budgétaire « fonctionnement nettoyage public » est porté à 125.000€. Ce qui permettra notamment la maintenance des véhicules spéciaux de propreté publique vu l’augmentation de son parc de véhicules mais également et cela est inhérent, les divers «consommables ».
Souvent décriés sans connaissance de cause, les espaces verts des cimetières verront une importante augmentation de leurs crédits, puisque porté de 64.000€ à 144.000€ et ce pour permettre de nouveaux marchés de service d’entretien de ceux-ci. Le 0 phyto nous oblige à reconceptualiser leurs aménagements. 170.000€ d’entretien « voirie » y sont également prévus, de même que des aménagements en matière d’aires de dispersion dans plusieurs cimetières. C’est plus d’1.000.000€ qui y seront ainsi dédicacés sur l’ensemble de la mandature.
Des investissements seront consentis pour sécuriser la grotte du parc Louise-Marie, mais aussi des aménagements au Square Fallon et la réfection du square St-Calixte.
Enfin, je n’y croyais plus, un nouveau marché estimé à 450.000 € pour le placement de toilettes publiques sera lancé début de l’année 2016.
Par ailleurs, le service propreté publique développera divers projets dans le cadre des budgets FEDER comme par exemple un dispositif pilote de poubelles dites « intelligents ». Non pas qu’elles réfléchissent me rétorquerait Alain, mais renseignent leur taux de remplissage vu qu’enterrées, elles seront disponibles pour les dépositaires d’un droit de dépôt.
Pour ce budget 2016, nous prenons la pleine mesure de ces financements FEDER avec une liste honorable de projets innovants : nouveau site internet, smartcities, espace Confluence, attractivité urbaine, mobilier urbain intelligent, information dynamique des abribus, panneaux d’information dynamique, panneaux tactiles urbains, bornes numériques et wifi, éclairage public intelligent, … de quoi réjouir le geek que je suis et voir ainsi notre ville évoluer.
Notre développement économique, n’est pas en reste puisque le salon NINO, le salon des initiatives de développement économique, est maintenu au vu des bons résultats enregistrés. Près de 100.000€ lui sont octroyés grâce entre autres à divers subsides, signe de l’attention qu’on lui porte.
Un schéma de développement commercial va être étudié pour ce faire une enveloppe de 80.000€ y est consacré et des actions seront menées en faveur du dynamisme de nos rues et places.
L’entretien des voiries continue et ce ne sont pas moins de 4.400.000€ qui seront consacrés à l’enduisage et au raclage /pose de nos voiries communales, auxquels s’ajoutent quelques contrats d’entretien des trottoirs et diverses interventions telles le relèvement de trappes et trapillons pour 250.000 €.
Parfois, l’entretien n’est plus suffisant et il faut passer à la réfection totale de la voirie, comme cela avait été envisagé dans un plan pluriannuel, vous connaissez la rigueur de Luc en la matière, et donc en 2016 une enveloppe de 1.400 000€ sera consacrée aux rues du Piroy et du Petit Bois à Malonne.
D’autres voiries ne seront pas oubliées telles à Dave les rues de la Vieille Eglise et du Château pour 400.000€ qui mettront qui, plus est, en valeur le patrimoine remarquable de l’entité.
En matière d’égouttage et à l’instar de ce qui a été réalisé pour Jambes, une étude hydrographique des bassins de Flawinne et Belgrade sera réalisée pour un montant de 125.000€. Etude qui nous permettra d’appréhender les interventions futures à réaliser dans ces anciennes communes. A cela s’ajoute bien évidemment les inspections par caméra qui permettront d’envisager soit un curage biologique soit mécanique (200.000€).
Toujours pour l’égouttage, les clos des Cépages et du Buley à Wépion se verront dotés d’un nouvel égouttage (200.000€ sont prévus).
Dans le domaine de la petite enfance, les besoins de nos crèches sont rencontrés et le financement indexé. Merci Anne, j’en suis particulièrement ravi.
Nos écoles restent les « gâtées » de nos budgets à l’extraordinaire qui prévoient différents travaux de mise en conformité mais aussi un budget de 115.000 euros pour rénover la «Maison du Maitre» de l’Ecole de La Plante qui est l’ancienne conciergerie, un budget de 80.000 euros pour aménager les abords de l’école d’Heuvy parallèlement à son extension, le report des crédits 2015 pour l’extension de l’Ecole de Loyers et pas moins d’un budget de 6,4M pour notre futur conservatoire et 1,2M pour la troisième phase de l’Académie des Beaux-Arts.
C’est lumineux, un budget de 75.000 euros est également prévu pour les illuminations. En effet, 2015 était la première année 100% LED. Depuis quelques années, le budget est utilisé pour le remplacement des anciennes illuminations et l’achat de nouveaux motifs. Le budget de 2016 sera en grande partie utilisé pour remplacer les câbles d’alimentation électrique des circuits «Fêtes » dans tout le centre-ville.
Chers Collègues,
Je ne souhaitais pas faire un « inventaire à la Prévert » sur ce que j’ai pointé dans notre projet de budget 2016, je dis notre parce qu’il est normal et heureux de se l’approprier.
Résolument donc, au vu des projets innovants que l’on nous présente, de l’équilibre budgétaire préservé malgré les vicissitudes des financements émanant des pouvoirs supérieurs et du rôle que nous devons jouer afin de répondre aux besoins de notre ville et de ses habitants, je vous invite avec le Groupe MR à approuver sans réserve le projet de budget 2016
Je vous en remercie.
Conseil communal du 15 octobre 2015
Point 3 – Groupe MR - Démission de Madame Mary Van Espen et désignation de Monsieur Xavier Gerard
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Après le départ le 19 mars dernier de notre collègue Charlotte Bouveroux, c’est au tour de Mary Van Espen de nous quitter.
Ici encore, c’est le cœur qui est plus fort que la raison.
N’ont-elles pas raisons de le suivre ainsi ? Chacun dans notre for intérieur en sommes parfois convaincus.
Mary va donc s’établir en Helvétie autant que pour des raisons professionnelles que familiales.
Ainsi va la vie et nos assemblées.
C’est donc pour moi l’occasion de remercier Mary pour son implication au sein du Groupe MR et lui souhaiter tout le bonheur dans sa nouvelle vie.
C’est aussi, chers Collègues, l’occasion d’accueillir au sein de notre Conseil Xavier Gérard, qui quitte l’assemblée plus discrète du CPAS pour rejoindre les sièges de la salle du Conseil communal.
La réunion de ce soir qui associe les deux conseils est donc la bienvenue pour illustrer l’engagement des uns et des autres dans nos instances démocratiques au service du bien commun.
Nous lui souhaitons la bienvenue au sein de notre groupe et, j’espère, Chers Collègues, que vous lui ferez également bon accueil.
Xavier sera remplacé au Conseil de l’Aide Social par Marie-Frédérique Charles Beckers, figure bien connue de Jambes en sa qualité de commerçante mais également de notre Conseil auquel, elle assiste régulièrement dans le public.
Je ne doute pas que nos deux jeunes nouveaux seront à la hauteur de leur qualités humaines.
Conseil communal du 10 septembre 2015
Point 13 - Zones de Secours NAGE, DINAPHI et Nord-ouest
Monsieur le Président,
Chers Collègues,
La résolution que nous demandons d’approuver résulte d’une négociation menée entre les trois Présidents de zone et votée en leur conseil.
C’est dommage, mais je n’y reviendrais pas, de constater que c’est la seule décision, au-delà de l’opérationnel, ayant un caractère de solidarité entre les 3 zones de secours.
Cette résolution n’est pas millésimée et pourrait donc avoir un caractère pérenne.
Il appert toutefois que certaines communes de la Zone NAGE ont pris des dispositions différentes et souhaite remettre en cause cet accord l’année prochaine, voire ne pas l’appliquer cette année et demander à leur profit les fonds provinciaux.
Monsieur le Président de la Zone, peut-il nous assurer que la Ville de Namur restera sur sa position actuelle ?
Conseil communal du 10 septembre 2015
Point 113 – Question au Collège communal
Cours de rien ou cours de quelque chose ?
Mise en pratique des directives concernant le cours d’encadrement pédagogique
En mars 2015, la Cour Constitutionnelle a rendu un arrêt donnant bon droit à des parents, le double sens à « bon droit » est significatif dans mon chef, donnant bon droit disais-je à des parents qui considéraient que les choix d’un cours de religion ou de moral non confessionnelle ont pour effet de donner une orientation philosophique ou religieuse marquée, ce qui ne devrait être que du ressort de la vie privé.
Le Gouvernement de la Fédération Wallonie Bruxelles a décidé rapidement de mettre en place le mal nommé cours de rien par la mise en place d’un cours d’encadrement pédagogique en laissant latitude aux pouvoirs organisateurs, dont notre Commune, sur l’organisation et le contenu de ce dit cours et ceci dans l’attente d’un nouveau cours de philosophie et de citoyenneté à la rentrée prochaine pour le primaire.
Le Collège communal peut-il nous informer de quelle manière va être organisé cet encadrement pédagogique dans nos établissements scolaires ?
Sera-t-il un cours de rien ou un cours de quelque chose ?
Conseil communal du 10 septembre 2015
Article 99 du ROI du Conseil Questions d’actualité
Mesdames et Messieurs les Membres du Collège,
Au nom du Groupe MR permettez-moi de vous féliciter pour la décision prise de recevoir des candidats réfugiés au sein de notre Ville et de mettre à disposition de FEDASIL, les infrastructures de l’ancienne Caserne des pompiers.
Cela change des prises de positions, au sujet des casernes, d’autres édiles communaux.
Dans une récente prise de parole, notre Premier-Ministre Charles Michel, a rappelé que d’accueillir ceux qui fuient la mort et l’enfer, ce n’est pas seulement une question de conventions internationales, c’est une question d’humanité. Surtout, c’est notre dignité.
Le Collège, peut-il nous informer si FEDASIL a marqué son accord sur cette mise à disposition ?
Et dans l’affirmative, des modalités d’organisation de cet accueil ?
Et comment nos concitoyens qui souhaitent participer à celui-ci puissent s’impliquer ?
Square Léopold – rapport final du comité de conciliation – Conseil communal du 25 juin 2015
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Si la définition commune d’une concertation est d’aboutir à un accord partagé, était-il possible d’arriver à un tel accord connaissant l’hétérogénéité des opposants au projet d’un nouveau centre commercial ?
Entre les anticonsuméristes, les amoureux des arbres, les opposants politiques, les adeptes du NON, les «antitouts», les conservateurs, les opportunistes de la contestation et les professionnelles de celle-ci, etc. le message de chacun devenait illisible voire impossible à décoder.
C’était donc une gageure d’arriver à un consensus d’autant plus que l’attitude de certains n’était pas de tendre à l’aboutissement d’un accord mais à faire en sorte que le projet capote.
La délégation du PS n’était pas en reste, et n’a pas joué le jeu, parce que dites-moi comment concilier pour les 11 réunions organisées l’avis de Jean-Louis, d’Eliane, de Christophe, de François et d’Antoine qui sont venus chacun à leur tour ?
Pourtant, le mandat demandait que ce soit toujours la même personne qui représente les délégations à la conciliation
Les contingences du temps et des disponibilités ne sont pas une excuse.
Comment aussi, comme le certains le pensaient ou le réclamaient, que la majorité allait abandonner son projet de revalorisation du haut de la Ville ?
Je peux comprendre la critique, je peux rencontrer ou partager certaines remarques ou propositions.
C’est normal et de bon aloi, c’est le rôle d’un politique. Mais je m’insurge que certains s’opposent à la légitimité d’une majorité politique.
Quitte à déplaire, que l’on entende bien, je partage la volonté du Collège et d’une majorité du Conseil de créer une nouvelle zone commerciale sur l’emplacement de la gare des bus et du Square Léopold et ce avec des conditions que nous rappellera notre Collègue Dimitri Lhoste.
Rappelons toutefois quelques éléments : 21.789 namurois se sont exprimés mais nous ignorons tous quelle est l’opinion des 69.393 autres.
Arrêtons de faire croire que 60% des namurois ce sont opposés au projet.
C’est bien le paradoxe de la consultation populaire, qu’une minorité, puisque l’addition des oui et des non ne représentent pas la majorité des namurois, influe sur notre projet de ville.
Oui, sur NOTRE projet de ville, celui pour lequel nous avons été élus.
Toutefois, comme le Collège, je me réjouis que la conciliation a permis de s'accorder sur probablement 80% du projet final.
Les représentants du Collectif eux-mêmes reconnaissant que ces travaux auront permis des avancées significatives dans l'amélioration du projet de centre commercial, même si leur principal point d'achoppement reste l'emprise au sol du bâtiment qu'ils jugent encore trop importante.
Réjouissons-nous disais-je, la concertation aura eu l'avantage de permettre l'élaboration d'un très beau projet, novateur, unique en Belgique dans un esprit innovant ayant des petits airs, toutes proportions gardées, de la High Line de New York.
Le promoteur a adapté tout au long des réunions son projet aux différentes études pour être conforme aux expertises sur la mobilité et suite à la nouvelle étude d'Augeo qui a notamment apporté plus de 2.000 réponses.
Quelques éléments sont à mettre en exergue :
- la toiture verte d’un jardin en hauteur.
- la préservation de 9 arbres au lieu d'uniquement le ginkgo biloba comme lors des premiers projets.
- la porosité entre l'axe Fer/Ange qui est garantie.
- le nombre de parking qui est considérablement augmenté.
La taille déterminée maintient la cohérence entre la Corbeille et le nouveau centre commercial.
Nous sommes certains, ce projet renforcera nos espaces commerciaux actuels en évitant l'implantation de nouveaux petits retails aux extérieurs des centres ville avec une limitation de transferts d'enseignes.
Il répondra à l'essoufflement constaté par l'étude Augeo, essoufflement qui se poursuivra inévitablement si nous n'innovons pas.
Bien évidemment, il reste des questions ouvertes liées à tout entreprenariat, et seul l'avenir y répondra.
Mais soyons certains, ce projet respecte l'esprit intimiste namurois. C'est un véritable souffle nouveau pour Namur, se raccrochant aux projets “Namur reprend-Vie” et FEDER dont aurons encore l’occasion d’évoquer en séance du Conseil
Conseil communal du 28 mai 2015 78.2 et 78.3 Motions concernant le projet de partenariat transatlantique sur le Commerce et l’Investissement entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique (TTIP) et ses compétences sur les entités locales
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Nous revenons pour une deuxième fois devant notre assemblée pour évoquer le projet de partenariat transatlantique sur le Commerce et l’Investissement entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique (TTIP).
Et aujourd’hui nous n’avons pas moins de deux propositions de motion.
Après notre séance du 30 avril, nous aurions pu croire que chacun avait eu l’occasion de mettre en avant ses préoccupations sur ce projet de traité, qui, je ne peux que le répéter, n’existe pas encore.
Comment donc s’opposer, et se déclarer ville « hors TTIP », à une réglementation qui n’est pas encore effective. Comprenne qui pourra.
Pour éviter toute désinformation, il faut savoir que le Parlement européen a déjà largement conditionné les domaines de discussion possible dans un mandat voté à la majorité.
Il faut également signaler, qu’une fois un accord conclu sur la proposition de texte, celui-ci devra être accepté à l’unanimité des 28 chefs d’Etats européens réunis au Conseil, puis par la majorité des 2/3 du Parlement européen et enfin par les Parlements des 28 états membres.
Ce qui balaie les nombreux considérants des deux propositions.
Mes Collègues du CDH et du PS serait bien plus inspirés de relayer leur préoccupations vers leurs élus du Parlement européen ou auprès de notre ancien Premier Ministre qui a été porteur du projet pour la Belgique lors de la précédente législature.
A la nuance près, à titre de boutade, que, pour mes amis du CDH, le Parti Populaire Européen dont-ils font partie, n’est peut-être pas le meilleur interlocuteur puisque ses représentants se sont exprimés à une large majorité pour soutenir ce projet.
Monsieur Rolin me semble bien seul.
Et le communiqué de presse de ce jour du groupe de l'Alliance progressive des Socialistes et Démocrates prouve que les parlementaires socialistes ne sont nullement opposés au projet du TTIP. Ils sont bien entendu en faveur de nuances que nous avions déjà abordés.
A la lecture des propositions faites par nos collègues, je me dis qu’en quelques semaines les opinions peuvent radicalement évoluer. C’est fou ce que peuvent faire quelques lobbys de gauche.
Encore heureux, Monsieur le Président, que les thuriféraires de la gauche radicale ne viennent pas devant notre assemblée avec une interpellation. Il est vrai qu’ils sont bien moins présents en dehors des périodes électorales.
Il est temps, Monsieur le Président, de modifier notre règlement d’ordre intérieur pour que de tels sujets ne soit plus débattus dans notre enceinte.
Certes chacun a ses préoccupations et ses centres d’intérêts. Et le monde, ses crises, ses changements, voire ses catastrophes, peuvent faire l’objet d’interpellation.
A titre d’exemple, pourquoi alors ne pas se déclarer « ville hors FIFFA » devant le scandale de corruption de ses dirigeants.
Le sport et ses valeurs, ne sont-elles pas universelles ?
Vous comprenez, Monsieur le Président, que si nous ne réagissons pas, chacune de nos séances sera l’occasion d’évoquer l’une ou l’autre des angoisses du moment ou du monde.
Nous devons nous mettre en garde, Chers Collègues, d’apporter sur nos tables les nombreuses causes dont légitimement nous nous sentons proches au risque de dénaturer les missions d’un Conseil communal.
Et pourtant, nous avons de nombreux sujets d’interpellation.
Pourquoi, aucun Conseiller ne vous a-t-il pas interpellés, Monsieur le Président, sur les fonds FEDER et leur répartition ? Sur les réseaux de mendicité qui s’installent à Namur depuis l’abrogation de notre règlement ? Sur le vivre ensemble depuis que nous avons appris qu’un groupement cultuel organisait des séances de natation réservées uniquement aux femmes ?
Voici de beaux débats pour notre assemblée. Et là, ils sont réellement de portée communale.
Les deux motions proposées ce soir ne sont en fait que la résurgence de nos dernières campagnes électorales, d’instructions particratiques mais aussi d’un lobbying forcené.
Après la mascarade du PS de la semaine passée et le renoncement à votre signature, comprenez Madame Grovinus que désormais notre confiance à votre égard est rompue.
Pourtant, la position que vous défendez ce jour n’est jamais que la conclusion, à quelques nuances près, de la motion portée par les quatre groupes le mois passé.
A part bien sûr, la proposition ridicule de se déclarer commune « hors TTIP ».
Et puisqu’il faut débattre, sachez d’emblée, et je ne pense pas vous étonner, que nous avons au MR, un apriori favorable à l’établissement d’un tel partenariat.
Je vais me permettre alors d’être un peu long et rappeler la raison et les avantages de l’établissement d’un tel traité.
Le principe de la négociation d’un partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement a été retenu lors d’un sommet Union européenne (UE)-États- Unis (US) le 28 novembre 2011.
Il succède à différentes initiatives qui dans les années 90’ avaient pour but de revitaliser la coopération économique UE-US comme l’idée d’ouvrir des négociations commerciales bilatérales, le Partenariat économique transatlantique de 1998, un forum de coopération de haut niveau sur les réglementations (sommet de Washington de 2005) et le 30 avril 2007, un Accord-cadre pour le renforcement de l’intégration économique transatlantique.
Pour ce faire, un groupe de travail à haut niveau UE-US sur l’emploi et la croissance, conduit par Karel de Gucht, commissaire européen au commerce, et par Ron Kirk, United States Trade Representative (avant qu’il ne cède la place à Michael Froman au début 2013), a été établi en 2011 pour examiner les moyens d’accroître le commerce et la coopération entre les deux rives de l’Atlantique.
La version finale de son rapport, venant après le rapport intérimaire de juin 2012, date du 11 février 2013 et prend position en faveur d’un accord de portée générale qui pourrait conduire à l’élaboration de règles et de normes applicables dans le monde entier.
Notez déjà l’importance de cette option.
L’engagement des deux parties date du 13 février 2013, et le mandat de négociation de la Commission du 14 juin 2013.
Ce mandat qui comporte trois composantes principales (l’accès aux marchés, la convergence réglementaire et des règles commerciales permettant de relever les défis mondiaux) a été rendu public le 9 octobre 2014.
Pour l’Europe, le partenariat apparaîtrait comme une réponse aux inquiétudes qu’a pu susciter le “pivot” américain vers l’Asie et le Pacifique. C’est aussi une occasion de mettre à profit l’expérience acquise, en termes de convergence des réglementations, au moment de la mise sur pied du marché unique.
Pour les Américains, le partenariat peut aussi être vu comme un levier utile pour leur pivot asiatique et comme un moyen de renforcer leur position de négociation face à la Chine.
Dois-je encore vous faire un dessin sur l’enjeu planétaire et la survie, à terme, du commerce européen ?
Pour une administration démocrate américaine, la conclusion d’un accord de libre-échange est devenue une façon habituelle de se ménager des appuis dans le monde des affaires en se démarquant de certains instincts protectionnistes.
Pour le président Obama, on peut y voir aussi une nouvelle tentative pour mettre un terme à la polarisation politique paralysante qui caractérise le fonctionnement des institutions américaines depuis que les Républicains ont repris le contrôle de la Chambre en 2010.
Les deux partenariats se sont fixé des objectifs ambitieux en termes de normes applicables au travail, de mesures de sauvegarde de l’environnement, de protection de la propriété intellectuelle, de marchés publics et du traitement réservé aux entreprises publiques.
Nous sommes loin des méchants capitalistes décriés par certains !
En matière d’investissement, les deux partenaires doivent approfondir des aspects de l’investissement transfrontalier, comme ils avaient tenté de le faire, sans succès, dans le cadre plus large de la négociation sur un Accord multilatéral de l’investissement (AMI), négociation qui s’était soldée par un échec à la fin de 1998.
L’Europe est le premier investisseur mondial et a intérêt à s’appuyer sur des mécanismes efficaces pour protéger ses intérêts à l’étranger.
En matière de droits de douane, ils sont déjà presque insignifiants (5,2 % dans l’Union et 3,5 % aux États-Unis). Mais il subsiste des pics tarifaires dans des secteurs comme la construction ferroviaire, les turbines, le textile, l’habillement et les chaussures, les aciers spéciaux, certains véhicules, les confitures, le chocolat ou le fromage.
Tiens, l’économie belge s’y retrouve.
Les droits de douane prélevés sur le commerce transatlantique représentent, au total, près de six milliards d’euros.
Le vrai problème a trait à l’existence de barrières non tarifaires et, en premier lieu, de réglementations divergentes. Les barrières non tarifaires, essentiellement réglementaires, constitueront le principal objet de la négociation.
Il s’agira d’aligner les réglementations existantes et de veiller à ce qu’elles ne divergent plus à l’avenir.
Les secteurs clefs en la matière sont l’automobile, surtout sous l’angle de ses composants électroniques, les machines-outils, les produits électrotechniques, les produits chimiques, la nanotechnologie et les réglementations qui s’appliquent à certaines fonctions informatiques.
Mais quel est le poids économique des relations UE-US? Voici quelques chiffres pour mieux maitriser l’enjeu :
Les États-Unis et l’Union européenne représentent ensemble trente mille milliards de dollars de production annuelle, soit un peu moins de la moitié de l’économie mondiale.
Le commerce entre les deux correspond à 30 % des échanges mondiaux.
Si on prend les chiffres de 2011, le commerce bilatéral de biens représentait 455 milliards d’euros et a dégagé un solde positif pour l’Union européenne de plus de 72 milliards d’euros.
Les États-Unis étaient le troisième fournisseur de l’Union européenne, avec des ventes de 192 milliards d’euros, correspondant à 11 % du total des importations européennes. Ils étaient en même temps le premier marché de l’Union européenne, avec des achats de 264 milliards d’euros de biens européens, soit 17 % du total des exportations de l’Union européenne.
Les machines et les équipements pour le transport représentent le premier secteur du commerce bilatéral (71 milliards d’euros d’importations et 104 milliards d’exportations pour l’UE); ils sont suivis par les produits chimiques (41 milliards d’euros d’importations et 62 milliards d’euros d’exportations pour l’UE).
S’agissant des services, les échanges bilatéraux ont représenté 282,3 milliards d’euros, avec un solde positif pour l’Union européenne de 5,5 milliards d’euros.
Les États-Unis sont les premiers partenaires de l’Union européenne en la matière (importations européennes de 138,4 milliards d’euros, soit 29 % des importations totales de services de l’Union européenne, et exportations de 143,9 milliards d’euros, soit 24 % du total des exportations de services européennes).
On estime à cinq millions le nombre d’emplois européens qui dépendent des exportations vers les États-Unis. Quelque sept millions de personnes travaillent pour des entreprises européennes aux États-Unis ou des entreprises américaines en Europe.
L’investissement américain dans l’Union européenne a atteint 150 milliards d’euros et les investissements européens aux États-Unis 123 milliards d’euros.
Le stock de capital correspondant aux investissements cumulés de l’un chez l’autre atteignait 2000 milliards d’euros pour ce qui est des États-Unis en Europe, soit 50 % de l’ensemble des investissements américains à l’étranger, et 1600 milliards d’euros pour ce qui est de l’Europe aux États-Unis.
Les investissements américains en Europe sont concentrés dans le secteur financier (70%). Le tiers des investissements européens aux États-Unis se situent dans le secteur manufacturier, ce qui correspond, en valeur, à deux fois l’investissement américain dans le même secteur en Europe.
Des restrictions sont opposées aux investissements de l’autre partenaire dans des secteurs particuliers, tels que la défense, la construction navale, la télévision ou les compagnies aériennes, au nom de la réciprocité, de la diversité culturelle ou de considérations ayant trait à la sécurité nationale.
Mais quels sont les objectifs de cette négociation?
Vu le blocage relatif du Doha Round (malgré le succès du compromis de Bali), ces négociations bilatérales peuvent prendre le relais de Doha en confiant aux deux géants de l’OMC le soin d’ouvrir de nouvelles voies compatibles avec les règles de l’organisation de Genève, dans le secteur des services et de l’agriculture, et aussi dans celui de la propriété intellectuelle et des marchés publics, et de les baliser, en s’entendant sur de nouvelles normes, pour favoriser, dans un deuxième temps, la reprise de ces avancées dans le cadre de nouvelles négociations commerciales multilatérales : le partenariat pourrait ainsi servir de catalyseur à un nouvel ordre commercial mondial.
Pour l’Union européenne, cette négociation se présente comme une occasion de remettre en cause certains bastions du protectionnisme américain, comme :
- les clauses “Buy American”, qui permettent d’imposer des préférences nationales dans les marchés publics;
- le Helms-Burton Act de 1996, relatif à des sanctions à l’encontre d’entreprises étrangères qui profiteraient d’actifs américains expropriés à Cuba; et d’autres lois du même type applicables de manière extraterritoriale;
- les transports maritimes et aériens, dans la mesure où ils sont réservés à des firmes américaines alors qu’ils intéressent des entreprises britanniques, françaises et allemandes;
- les services financiers (en commençant peut-être par le marché des assurances) et portuaires;
- certaines aides publiques, plus ou moins camouflées, dans le secteur aéronautique par exemple.
Quel démocrate, ne serait pas enclin à la disparition de telles règles ?
L’exception culturelle, concept qui date de l’accord général sur le commerce des services (GATS), conclu il y a vingt ans, prévoit que les États souverains peuvent limiter l’ouverture du marché des productions culturelles sur leur territoire pour promouvoir leurs propres artistes.
Services et productions culturels ont donc été retirés du mandat de négociation de la Commission le 14 juin 2013, au nom de cette exception.
Voici l’occasion de couper l’aile au canard.
Plusieurs études économiques ont cherché à évaluer l’impact sur les échanges et la croissance d’un partenariat transatlantique. La Commission européenne en a commandé une au Centre for Economic Policy Research de Londres (12 mars 2013) : pour lui, l’accord apporterait une augmentation de croissance de l’Union européenne de près de 120 milliards d’euros (soit 0,4 % du PIB) et celle des États-Unis de 95 milliards d’euros, avec des gains à l’exportation entre 16 et 28 % pour l’UE et 23 à 37 % pour les USA.
Il s’agirait d’une augmentation permanente du volume de richesses que les économies européenne et américaine pourraient produire chaque année.
Selon les estimations de la Commission, le TTIP devrait permettre à l’Union européenne de créer plusieurs millions d’emplois dans les secteurs exportateurs. Les consommateurs profiteront également de produits moins onéreux.
L’étude estime que, au total, le ménage européen moyen (constitué de quatre personnes) verra son revenu disponible augmenter d’environ 500 euros par an, sous l’effet combiné de la hausse des salaires et de la baisse des prix.
D’après les chercheurs du CEPR, le TTIP profitera non seulement aux États-Unis et à l’Union européenne mais aussi à leurs partenaires commerciaux dans le monde, à hauteur de 99 milliards d’euros.
Un bémol toutefois, le ministère de l’économie allemand a commandé une autre étude à la Fondation Bertelsmann, utilisant une méthode différente de celle de l’étude du CEPR, qui fait état de conséquences négatives pour les pays tiers. Cette profonde différence s’explique en partie par le fait que la méthode employée ignore les effets d’entraînement.
Il est important de noter que l’étude du CEPR se situe dans la moyenne de la plupart des autres études menées sur le TTIP.
La référence parmi les études menées à ce jour reste l’étude Bertelsmann/IFO, qui prévoit une incidence beaucoup plus grande (positive pour l’Union européenne et les États-Unis, négative pour leurs partenaires commerciaux).
Le coup d’envoi de la négociation a été donné le 8 juillet 2013 à Washington.
Depuis lors, à côté des 9 rounds de négociations, la Commission a constitué un groupe de 14 experts pluralistes chargés de fournir des conseils de haute qualité aux négociateurs européens. Ces experts ont pu consulter des documents de négociation de l’UE.
Des réunions plus politiques (entre le commissaire au Commerce et son homologue américain, débriefing des ministres européens du Commerce (28 février), sommet UE-US du 26 mars, sommet du G20 à Brisbane le 16 novembre 2014, rencontre Malmström/ Michael Froman du 8-9 décembre 2014) ont permis d’assurer une transparence plus grande que lors des précédentes négociations commerciales, bilatérales ou multilatérales.
La Commission européenne a également organisé (à partir du 27 mars 2014) une vaste consultation publique de 90 jours sur le règlement des différends investisseurs/État (ISDS). Lors de son audition d’investiture devant le Parlement européen (29 septembre 2014), la nouvelle commissaire chargée des négociations commerciales, Cecilia Malmström, s’est efforcée d’apporter des garanties tant sur le renforcement de la transparence que sur le non abaissement des normes sociales, environnementales et en matière de sécurité alimentaire.
Je ne pense pas que l’intéressée a dit autre chose lors de sa rencontre avec les membres du Parlement fédéral.
Rappelons que pour les entreprises belges, les États-Unis sont un marché extrêmement important, puisqu’ils constituent notre cinquième client, avec des exportations se chiffrant à 20,7 milliards d’euros en 2012 (soit une augmentation de 18,3 % par rapport à 2011).
Eu égard à la part qu’ils représentent dans nos exportations en qualité de cinquième client, un bon accord commercial avec les États-Unis est important pour garantir le redressement de notre économie.
De plus, la Belgique étant un pays d’exportation, elle a tout à gagner de la poursuite de l’ouverture des marchés et de la facilitation des échanges avec les USA.
En conclusion, Monsieur le Président, Chers Collègues, vous comprenez bien que nous ne souscrivons pas aux deux motions déposées sur nos bancs.
Conseil communal du 30 avril 2015 Point 71.3– Motion concernant le projet de partenariat transatlantique sur le Commerce et l’Investissement entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique (TTIP) et ses compétences sur les entités locales
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Je suis abasourdi, après concertation, les signataires, représentants des quatre partis représentés au Conseil communal, auraient pu vous demander d’adopter une motion concernant le projet de partenariat transatlantique sur le Commerce et l’Investissement entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique, appelé communément TTIP et ses compétences sur les entités locales.
Il apparaît que la représentante du PS souhaite retirer sa signature du document négocié ensemble et proposé pour un vote à l'unanimité.
Il est fou que quelques courriels reçus par les Conseillers peuvent à ce point faire plier le PS qui de la sorte, perd, à mes yeux, sa crédibilité.
Il n'y a donc pas de problème de majorité mais de cohérence au sein de la minorité
Outre le souhait d’accentuer le dialogue entre les différentes autorités et les partenaires sociaux, notre motion de ce soir portait sur le souhait de transparence et de garantie de nos normes.
J'ai des doutes qu'ils encore moyens de négocier désormais avec le PS sur un texte commun.
Sachez d’emblée, et je ne pense pas vous étonner, que nous avons au MR, un apriori favorable à l’établissement d’un tel partenariat.
Le jeu politique est ainsi fait mais remarquons que le précédent Gouvernement et son Premier-Ministre, lors de ses deux entrevues avec le Président Obama en mars et juin dernier, n’a nullement signifié que la Belgique ne souhaitait plus négocier un accord de libre-échange avec les USA.
Exprimer son scepticisme au Président des Etats-Unis aurait probablement eu plus de poids que le dépôt d’une motion communale…
Ce partenariat vise à accroître les échanges commerciaux entre Etats-Unis et Union Européenne en favorisant l’accès aux marchés (droits de douane, services, marchés publics, investissements), en réduisant les barrières non tarifaires et réglementaires, et en recherchant une certaine harmonisation des normes sociales, sanitaires et environnementales.
Les négociations portent donc principalement sur:
- l'abolition de la majorité des droits de douane,
- l'harmonisation des normes et réglementations,
- l'ouverture des marchés publics,
- la création d'un mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etats.
Légitimement soucieuse de garder son leadership, dans le cadre d’une concurrence féroce entre les blocs et les états, l’Europe ne souhaite pas être délaissée au profit de l'Asie et du Pacifique.
Sachant en effet, que les Etats-Unis sont le premier marché de l'Union Européenne (17% du total des exportations européennes) et son 3e fournisseur (11% du total des importations européennes).
Le TTIP est donc destiné à soutenir la croissance, l'innovation et la compétitivité des partenaires.
Devons-nous perdre pour cela notre âme et les spécificités européennes ? bien sûr que non, et cela est l’objet même de la motion qui vous est proposée.
En juin 2013, la Commission européenne a été mandatée sous conditions par le Conseil et le Parlement européen pour négocier la concrétisation du traité qui devrait mener à la concrétisation de la création de la plus grande zone de libre-échange de l’histoire.
Pour éviter toute désinformation, il faut savoir que le Parlement européen a déjà largement conditionné les domaines de discussion possible dans un mandat voté à la majorité.
Il faut également signaler, qu’une fois un accord conclu sur la proposition de texte, celui-ci devra être accepté à l’unanimité des 28 chefs d’Etats européens réunis au Conseil, puis par la majorité des 2/3 du Parlement européen et enfin par les Parlements des 28 états membres.
Ce n’est donc pas pour aujourd’hui.
Mais à ce stade, comme certains le réclament, il nous parait difficile de refuser de négocier un accord alors qu'on ne sait pas ce qui est sur la table.
Le Ministre Reynders avait, l’année passée, pris l'initiative lors du dernier «Conseil commerce» de demander à la Commission de déclassifier le mandat de négociations avec les Etats-Unis.
Pour le moment il n'y a pas d'unanimité au sein du Conseil pour déclassifier ce mandat. Il est évident que les libéraux resteront circonspects mais il faut à tout le moins attendre de voir ce qu'il y a sur la table.
Par ailleurs, le Ministre avait organisé en mai 2014 une consultation avec la société civile (les membres du Conseil Fédéral du Développement Durable) afin de recueillir leurs sensibilités sur plusieurs dossiers commerciaux. La « non-négociation » du TTIP n'ayant pas été mise alors en avant par les représentants de la société civile.
La question de la transparence est dès lors essentielle et permettrait de réduire les craintes et la désinformation autour de cet accord.
Le TTIP ne bénéficiera pas uniquement aux deux grands blocs UE/USA.
Vu les forces économiques en présence, cet accord aura des répercussions sur l’ensemble de l’économie mondiale. Notamment via l’intensification des échanges entre l’UE et les USA qui fera croître la demande en matières premières, de composants et d’autres ressources en provenance de pays tiers.
La croissance économique aux États-Unis et en Europe impliquera davantage d’achats de produits étrangers par les consommateurs et les entreprises et parce que toute approche réglementaire commune entre l’UE et les États-Unis réduira les coûts pour les exportateurs en provenance de et vers ces marchés.
On estime cet apport à 100 milliards d’euros pour l’économie mondiale, sans compter l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre l’Union et les États-Unis.
Plus la portée de l’accord conclu entre ces deux partenaires sera vaste, plus les bénéfices seront grands pour le reste du monde.
Et si ce crédo libre-échangiste et libéral vous crispe, sachez toutefois que l’harmonisation des normes européennes et américaines pourrait bien aussi servir de base à l’établissement de normes mondiales.
Le marché transatlantique est d’une envergure telle que, s’il était régi par un ensemble unique de règles, les autres pays auraient tout intérêt à les adopter à leur tour.
En effet, leurs produits ne devraient ainsi se conformer qu’à une même série de spécifications, ce qui aurait pour effet de faciliter le commerce international et d’en abaisser le coût.
Nous ne transigerons toutefois pas sur les niveaux de protection existants pour parvenir à un accord. Le haut niveau de protection garanti en Europe est non négociable.
Le fait de rendre nos réglementations plus compatibles entre elles n’a pas pour but d’abaisser nos exigences au plus petit dénominateur commun.
Permettre à l’Europe de continuer à ériger les règles de production, c’est permettre à l’Europe d’inspirer les normes qui s’appliquent à l’ensemble de la planète. C’est donc continuer à défendre fortement nos efforts de pionniers dans les matières sociales, environnementales, économiques, de justice et leurs applications à l’échelle mondiale.
Je ne pense pas qu’il soit un seul continent aussi développé que le nôtre en ces domaines.
Permettez-moi de faire mienne la réflexion de feu Karel Van Miert, au sujet de l’industrialisation en Asie et de sa suggestion d’exporter nos syndicats.
Pas à Cuba, cela va sans dire.
Conseil communal du 19 mars 2015
plan grand froid 2014-2015
Il est toujours délicat d'agir sous le coup de l'émotion. La proposition qui nous est faite est toutefois raisonnable et raisonnée.
Je n'ai pas d'avis formel au sujet de la durée et des quotas pour les personnes accueillies à l'abri de nuit. Je laisse les spécialistes et les interlocuteurs sociaux de déterminer l'approche la meilleure pour la réintégration à la vie sociale des sans-abris.
Je comprends néanmoins les raisons pour lesquelles de telles règles ont été établies et un incident ne peut occulter les réussites des travailleurs sociaux.
Je ne souhaite donc pas faire de cette tragédie un motif à polémique politique. Ce que j'ai déjà entendu ou lu n'élèvent pas le débat.
Je salue par ailleurs le travail fait par nos travailleurs sociaux et je comprends et partage les difficultés qu'ils rencontrent particulièrement en ces derniers jours. J'espère qu'il en est de même pour tous les membres de notre assemblée.
Conseil communal du 19 mars 2015
Groupe MR - Démission de Madame Charlotte Bouveroux et désignation de Madame Anne Vanbrabant
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Le trombinoscope du Conseil n’était pas encore imprimé avec le départ au sein du groupe Ecolo de Françoise Laboureur que voici qu’une autre conseillère quitte les bancs de notre assemblée.
Ainsi va la vie et nos assemblées.
C’est donc pour moi l’occasion de remercier Charlotte pour son implication au sein du Groupe MR et lui souhaiter tout le bonheur dans sa nouvelle vie et, je suis certain, sa future implication au sein de la commune d’Eghezée.
Un chien ne fait pas de chat, je suis certain qu’elle se lancera quelques défis au niveau communal.
C’est aussi, chers Collègues, l’occasion d’accueillir au sein de notre Conseil Anne Vanbrabant, qui quitte l’assemblée plus discrète du CPAS pour rejoindre les sièges de la salle du Conseil communal.
Nous avions quelques sportifs dans l’assemblée, voici désormais notre kiné !
Nous lui souhaitons la bienvenue au sein de notre groupe et, j’espère, Chers Collègues, que vous lui ferez également bon accueil.
Conseil communal du 12 février 2015
Consultation populaire sur les enjeux de l’aménagement du square Léopold
Monsieur le Président,
Chers Collègues,
Lors de la consultation populaire de ce dimanche 8 février 2015, j’ai voté 3 fois oui !
J’ai voté oui comme 10.201 concitoyens namurois à la question « approuvez-vous le choix de combattre l’implantation de grands centres commerciaux à l’extérieur de la ville afin de défendre nos commerces et notre cœur de ville ? »
Oui, parce qu’à cette question je ne peux, nous ne pouvons en concevoir le non.
Qui peut souhaiter que notre ville se déchalandise et qui peut souhaiter que nous soit imposé la voiture pour tous nos achats ?
J’ai voté oui comme 9.629 citoyens namurois à la question « partagez-vous le principe d’installer un nouvel ensemble de magasins au cœur de notre ville, le plus près possible des commerces existants et avec davantage de parkings, pour compléter et renforcer le commerce namurois et l’emploi local ? »
Oui, parce ce qu’il nous manque à Namur, cruellement, c’est l’offre de parking et une mobilité adaptée. C’est bien une des primordiales revendications des principaux concernés que sont les commerçants namurois.
Oui, parce qu’un nouvel ensemble commercial ne peut que se concevoir qu’en liaison direct avec notre cœur de ville et s’articuler avec la rue de Fer.
J’ai voté oui comme 8.724 namurois à la question « êtes-vous favorable à l’installation d’un centre commercial à l’emplacement de l’actuelle gare des bus et du square Léopold, sachant que cela entrainera la disparition des arbres de ce square et que cette suppression sera compensée par la création en ville de trois nouveaux parcs public et la plantation de plusieurs centaines d’arbres et arbustes dans le nord de la Corbeille ? »
Ce oui, n’était que la résultante des deux autres, non pas de manière imposée ou « torsiveuse » comme je l’ai entendu dire.
Ce oui représente la confiance que j’ai dans les études, les prospections, les projets d’amélioration de notre ville. Et parce que des alternatives existent pour maintenir suffisamment d’espace arboré.
A ces trois questions, le non l’a remporté.
21.789 namurois se sont exprimés mais nous ignorons tous quelle est l’opinion des 69.393 autres.
C’est bien le paradoxe de la consultation populaire, qu’une minorité, puisque l’addition des oui et des non ne représentent pas la majorité des namurois, influe sur notre projet de ville.
En 1996, l’opposition au projet du Parlement wallon avait eu un impact différent : 41.659 électeurs, sur 76.718 votants, avaient participés. Et le oui à l’emplacement situé sur le Grognon n’avait remporté que 6,4% des suffrages.
Le Ministre-Président d’alors, avait préféré totalement abandonner le projet, privant peut être ainsi les namurois d’un bâtiment emblématique.
Mais je fais fi de cette amertume, d’une certaine instrumentalisation politique, de dérapages et insinuations vis-à-vis de la probité des fonctionnaires communaux et reconnais, puisqu’il en est ainsi, la légitimité des votes, de tous les votes.
Je suis même très positif pour le futur de notre cœur de ville, parce que d’une manière ou d’une autre, de nombreux namurois se sont intéressés et ont eu la motivation suffisante pour militer en fonction de leurs opinions et d’aller voter un dimanche matin, sans y être obligés.
Je suis aussi extrêmement positif puisque lors des nombreux débats entre l’autorité communale et les détracteurs du projet, des points de vue qui semblaient opposés deviennent convergents.
Rappelons-nous les raisons de notre volonté, désormais commune et les défis que nous devons rencontrer :
· faire vivre notre centre-ville,
· assurer la diversité de l’offre commerciale,
· préserver l’existence de magasins spécialisés,
· garantir une saine concurrence,
· ne pas imposer pour chaque achat l’utilisation de la voiture,
· privilégier des espaces de convivialité,
· et enfin, créer des emplois dans le secteur du commerce.
Sachant que moins de commerces en centre-ville, c’est moins de services, bien sûr, mais aussi moins de fréquentation, moins de vie, moins d’animation, plus d’insécurité.
Les centres villes aussi perdent leur attractivité avec toutes ses conséquences comme, entre autres, la dégradation du bâti par exemple.
C’est un axiome fondamental, le centre-ville n’est pas un quartier comme les autres. Il mérite toute notre attention.
Rapidement le Collège communal, au lendemain de la consultation, s’est exprimé pour inviter, les différents acteurs à un nouveau dialogue qui ne s’était que trop crispé.
C’était la meilleure chose à faire.
J’ai lu que le Collectif y souscrivait et sollicitait la présence d’un tiers médiateur. Cela va de soi, et cette proposition doit être rencontrée.
Chers Collègues,
Dans ma précédente intervention consacrée au téléphérique, j’ai exprimé que les namurois étaient des êtres un peu atypiques, voulant beaucoup et refusant d’autant.
Tout compte fait, ce n’est pas étrange d’aimer sa ville.
C’est ce qui fait le charme des namurois.
Je vous remercie de votre attention.
Conseil communal du 12 février 2015 - Téléphérique : concession de travaux publics
Monsieur le Président,
Chers Collègues,
Lors de l’installation de notre Conseil communal en décembre 2012 et de la discussion liée à l’adoption de la déclaration de politique communale, figurait en bonne place le désir d’une liaison entre notre centre-ville et la citadelle via, par exemple, l’installation d’un nouveau téléphérique.
Je ne peux que me réjouir que d’intention, nous parlons désormais de projet et que dans quelques mois nous pourrons parler de conception et à l’été 2018, d’inauguration.
Ce téléphérique les namurois l’attendaient depuis longtemps, nostalgiques, de celui qui a fonctionné durant une partie de notre enfance, … pour une majorité voire la majorité d’entre nous.
La fin de son exploitation était en 1997 si mes renseignements sont bons. Nous pouvons espérer que 20 ans plus tard, il nous revient.
Les namurois sont des êtres un peu atypiques, sociologiquement parlant s’entend, puisqu’ils souhaitent la remise en route d’un téléphérique mais ne pas défigurer la citadelle en privilégiant un itinéraire coté Meuse.
Le choix de cet itinéraire « 9 bis » tels qu’il nous a été présenté en commission, de la place Maurice Servais à l’esplanade de la Citadelle est assurément le plus réfléchi.
Puisqu’il combine, accès privilégié et facilité à la Citadelle, sur un de ses points les plus haut, et point de vue assurément touristique de Namur. Mais aussi, il a un impact moins prononcé que s’il était installé sur l’autre versant de la Citadelle.
Espérons de la sorte que les diverses oppositions seront rencontrées.
Autre aspect non négligeable est le projet de réaménagement de la place Maurice Servais. Outre la disparition du bâtiment des p’tits Pouyons, que je ne vais pas regretter, ce sera l’occasion de revitaliser ce quartier et de l’ouvrir encore plus à l’Horeca.
Je profite de l’occasion, Monsieur le Président, pour que le Collège soit particulièrement attentif au bâtiment à construire accueillant la station. Profitons de l’investissement pour que s’érige un bâtiment autant fonctionnel que beau. Je pense que cela est possible.
La vocation du quartier étant l’Horeca, soyons aussi imaginatif sur le réaménagement de la place. Une semi couverture de celle-ci pourrait être envisagée, permettant de la sorte l’installation d’un marché de bouche certains jours de la semaine. Des exemples existent. L’idée d’un kiosque est toutefois déjà séduisante.
Pour terminer, laisser moi également un espoir que, fort de la réalisation de ce projet, la réflexion d’un téléphérique urbain comme à l’étude à Brest, Créteil ou encore Toulouse, reliant plusieurs de nos quartiers, soit un jour mis à l’ordre du jour, non pas de nos utopies, mais de nos souhaits.
Je vous remercie de votre attention.
Conseil communal du 22 janvier 2015 - groupe politique MR : exclusion d’un membre
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
S’il n’est pas rare de voir un membre d’un conseil communal quitter son groupe ou de quitter l’arène politique pour œuvrer à d’autres projets, c’est une procédure peu commune que celle d’exclure un membre d’un groupe politique.
A plusieurs reprises Françoise s’était exprimée en désaccord avec la majorité et ce à l’encontre du pacte de majorité qu’elle avait signé.
Cette signature n’avait rien d’une allégeance mais c’était un acte d’adhésion qui est basé sur des valeurs, un socle politique commun, une vision de la Ville.
Cette vision est transcrite dans la déclaration de politique communale que porte l’ensemble des membres de la majorité et qui est le fruit d’un accord qui réunit trois partis, avec pour chacun, ses préoccupations et ses priorités.
Les propositions et options qui y figurent ne sont donc pas que la transcription des différents programmes des partis respectifs ou encore de promesses électorales individuelles mais la comparaison et l’addition raisonnée des préoccupations des différents partenaires.
Chacun y a mis du sien, si vous me prêtez l’expression.
Un des moments clefs de l’accord de majorité est le vote annuel des voies et moyens dont peut disposer l’Autorité communale et qui permet de mener, notamment, la politique des élus du MR au sein du Collège.
Refuser ou s’abstenir, pour un membre de la majorité, c’est de facto s’éloigner de cette position commune. C’est pour un élu du MR, refuser à ses représentants au sein du Collège de bénéficier des moyens qui leurs sont disponibles.
Refuser l’adoption du budget, c’est aller à l’encontre de la politique menée par Anne, Alain et Luc au sein de la tripartite.
Chers Collègues,
N'oublions pas qu'être membre d'un groupe politique exige une qualité et un devoir qui s'appellent la loyauté.
Être loyal ne veut pas dire être servile et inféodée mais librement accepter la décision prise par le groupe et au-delà, par la majorité à laquelle on adhère.
C’est également être constructif dans les réflexions, pouvoir accepter l’avis de l’autre, être à l’écoute des propositions, et ainsi pouvoir accepter des mesures parfois difficile, au sein de la majorité à laquelle on adhère.
Des votes difficiles, des compromis, cela fait partie de la vie d’un parti, d’une majorité.
Ceci n'a rien à voir avec la démocratie ou un déni de celle-ci mais cela constitue un respect de ses engagements.
Mais manifestement, il est plus facile de critiquer que de construire.
Par son attitude, Françoise Kinet a fait le choix de se désolidariser du Groupe MR.
Ce choix lui appartient.
Nous regrettons cette attitude, et devant ses multiples oppositions aux projets que nous défendions, nous lui avons proposé de faire un pas de côté si ses convictions n’étaient pas en phase avec le Groupe.
Elle a refusé.
Et donc, en conséquence, seule son exclusion permettait au Groupe de retrouver sa sérénité. De construire et d’avancer.
Il n’y a pas dans notre chef d’agressivité, de revanche quelconque mais simplement un souci de former un groupe cohérent, fiable et respectueux des décisions prises, en interne, à une large majorité entre les conseillers communaux du groupe MR, comme en externe avec les autres partenaires de la majorité.
Madame Kinet reste conseillère mais siégera désormais comme indépendante.
Sachons toutefois que si nous voulons garder, en notre institution communale ainsi qu’en les hommes et femmes qui la dirigent, la confiance de chacun, il importe de savoir dépasser les antagonismes, les états d’âme et les velléités égocentriques ou personnelles.
Je vous remercie de votre attention.
2014
Conseil communal du 11 décembre 2014 - Budget 2015 -
Avec la présence bienvenue de nos collègues du CPAS, un rare exposé de qualité, un ordre du jour du Conseil fort dense et qui est déjà bien débattu, et quelques points complémentaires, nous passons ce soir quelques heures ensemble.
Donc, pour nous éviter de passer le cap de minuit, mon intervention sera brève et permettra ainsi de raccourcir les débats.
D’emblée je souhaite lever toute forme de suspense, le MR votera ce projet de budget.
Ne croyez certainement pas toutefois que c’est une position conforme et de bon aloi qui sied à un parti respectueux de l’accord de majorité.
En effet, la proposition de rencontrer les besoins financiers de notre commune par la voie de l’impôt est pour nous difficilement acceptable et a suscité de nombreux débats dans notre formation politique.
Une autre appréciation de notre part aurait été étonnante, vous vous en doutez.
Mais comme pour toutes prises de positions communes, il a fallu arriver à un équilibrage. Un équilibrage, certes mais qui blesse du côté du MR.
Et donc sans vouloir jouer au Père fouettard (c'était ce samedi) ce n’est pas un satisfecit sans réserve.
Bien évidemment, il faut reconnaitre que la situation que nous connaissons est due en grande partie par des mesures et des obligations exogènes qui impactent nos finances communales.
A l’exception de la mesure fédérale, ne soyons pas hypocrites, de prévoir un saut d’index, l’ensemble des autres mesures comme la création des zones de police, des zones de secours, le financement régional subordonné à des accointances politiques mettent à mal l’autonomie communale et la survie financières même des pouvoirs locaux.
Comme le rappelait dernièrement dans un forum notre ancien secrétaire communal, il est temps que les villes et communes retrouvent un minimum d'autonomie et de moyens.
Chers Collègues,
Si dans l’immédiat les recettes supplémentaires demandées aux citoyens sont assez marginales (les égouts ou la redevance de parking), l’augmentation de l’IPP fera par contre son effet dans deux ans.
Deux ans, c’est court et long à la fois, mais c'est le temps pour avoir une démarche d’approches budgétaires différenciée et envisager des mesures structurelles qui nous sont toujours ouvertes comme l'augmentation des diverses synergies avec le CPAS, au-delà de notes communes comme évoqué ce soir, ou avec les autres structures para-communales.
Un autre regard aussi sur le catalogue des taxes à notre disposition, comme par exemple sur les pylônes, une réorganisation des services communaux par une fusion de certains d'entre eux, un examen plus accru des dépenses de fonctionnement, voire aussi un rééchelonnement de certains investissements non couvert par l'octroi de subventions.
Nous devons aussi innover à la recherche d'autres modes de financement, prives, publics, participatifs.
Revenir vers nos missions de base et réévaluer nos missions facultatives ne doivent pas nécessairement être un tabou. Comme pour nous, le vote d’une augmentation de la fiscalité.
Nous prenons ce soir nos responsabilités, garant que le service au citoyen sera rencontré.
Je fais donc appel, sans réserve, à toutes les bonnes volontés pour transgresser les prés carrés et les habitudes dogmatiques.
Je vous remercie pour votre attention.
Conseil communal de Namur du 11 septembre 2014 – point 14 – Consultation populaire Square Léopold
Comme d’autres très certainement, je suis passé faire un tour dans ce square pour m’imprégner des lieux. Il respire la nature, certes, mais là, je dois constater que nous parlons d’herbe qui se fume !
Composé d’une vingtaine d’arbres, avec contrairement à ce que laissent entendre certains, aucun d’une essence remarquable pour nos régions. Je dois faire abstraction du Ginkgo biloba situé en début de parcelle face à l’entrée du C&A. Cette essence n’est néanmoins nullement rare dans notre commune, plusieurs allées sont arborées de la sorte.
Sans être des spécialistes en sylviculture, nous pouvons constater qu’ils sont dans un état sanitaire moyen et arrivent doucement mais certainement en fin de vie : les arbres d’avenue ou de parc, tel que celui-ci enclavé, tiennent moins longtemps, un maximum de 70 ans d’après mes lectures, car ils sont soumis à des conditions difficiles. Le volume de terre qui peut être exploré par les racines est insuffisant, l’impact climatique, en particulier en cas de sécheresse, est décuplé et ils souffrent souvent de blessures dues au trafic, aux travaux urbains ou au vandalisme.
Est-ce le seul lieu arboré à Namur ? Non certainement pas, le parc Louise-Marie est à moins de 500 m de là. Et le projet de revalorisation du nord de notre corbeille prévoit de nombreux espaces verts.
De là à organiser une consultation populaire avec la question : « souhaitez-vous le maintien et la réhabilitation du parc appelé square Léopold à Namur, menacé par le projet d’un centre commercial ? », c’est un peu réducteur.
Tous autour de la table ne peuvent qu’en convenir. Même sur les bancs du PS.
Et même si certains, apôtres de la décroissance, estiment que c’est un méga-centre commercial qui sera bâti, je les invite à visiter des vrais méga-centres commerciaux pour prendre la mesure, c’est le cas de le dire, de leurs affirmations.
Qu’une consultation soit organisée sur le devenir et la définition d’un projet structurant pour le commerce namurois, l’habitat, les transports et notre qualité de vie, là nous pouvons en convenir.
Le Collège a pris l’initiative de proposer un nouveau jeu de questions, plus ouvertes, moins réductrices, plus complètes et si d’aucuns estimaient qu’il fallait lire entre les lignes pour comprendre qu’il y aurait un abattage d’arbres, cela est désormais corrigé.
Permettez-moi toutefois de féliciter la volonté et l’opiniâtreté des opposants au projet de la majorité communale.
La preuve qu’une mobilisation des namurois peut exister et que j’espère dans l’accompagnement d’une démarche d’amélioration de notre économie.
Excusez-moi, par atavisme de me préoccuper du commerce et de l’économie du namurois comme aussi de ses enjeux, loin de la realpolitik du moment :
De manière commune en Belgique comme ailleurs, les commerces des centres villes sont menacés par l’augmentation des surfaces commerciales en périphérie.
Annuellement, la superficie extra urbaine des commerces augmente dans notre région de globalement 7 %, une croissance largement supérieure à l’augmentation de la population et du pouvoir d’achat des ménages.
Pour répondre aux besoins souvent bien réels d’un accroissement et d’une diversification de l’offre commerciale et de loisirs, les implantations commerciales ont connu un véritable développement en périphérie, là où le foncier abonde et où l’aménagement des accès ne pose aucun problème.
Bien que ce phénomène est réduit sur notre territoire namurois de par notre volonté politique, les communes avoisinantes ne peuvent résister aux diverses implantations commerciales. Fosses la Ville en est le dernier exemple.
Ce qui induit automatiquement une diminution des consommateurs pour notre centre-ville namurois.
C’est le choix de la facilité, mais un choix dont on commence aujourd’hui à percevoir les conséquences catastrophiques. Des exemples ont été rappelés (Mons, Charleroi,…).
Bien que des frémissements de reprises existent dans le secteur de l’alimentation par l’ouverture de commerces de proximité, nous devons faire plus.
Quelles sont les défis que nous devons rencontrer :
Faire vivre notre centre-ville,
Assurer la diversité de l’offre commerciale,
Préserver l’existence de magasins spécialisés,
Garantir une saine concurrence,
Ne pas imposer pour chaque achat l’utilisation de la voiture,
Et enfin, créer des emplois dans le secteur du commerce.
Sachant que moins de commerces en centre-ville, c’est moins de services, bien sûr, mais aussi moins de fréquentation, moins de vie, moins d’animation. Les centres villes aussi perdent leur attractivité avec toutes les conséquences comme, entre autres, la dégradation du bâti, par exemple.
C’est un axiome fondamental, le centre-ville n’est pas un quartier comme les autres. Il mérite toute notre attention.
Et, deuxième axiome, le commerce indépendant ne se conçoit plus sans grandes enseignes. En effet, les grandes enseignes sont devenues les locomotives du commerce de proximité.
Si le développement des enseignes en périphérie constitue un danger indéniable, l’implantation d’enseignes d’habillement ou de supermarchés en centre-ville permet au contraire de renforcer une attractivité profitable à tous les commerces.
Et c’est là un de nos objectifs par le développement d’un espace commercial adapté sur le site du square Léopold. Cette option n’en demande pas moins de la volonté, du dialogue et du temps.
Le dialogue est également indispensable car il faut savoir convaincre et faire preuve de pédagogie. Et c’est ce à quoi l’on va s’atteler dès aujourd’hui. Un projet d’urbanisme commercial en centre-ville suscite forcément des résistances. Mais la volonté est indispensable pour concentrer les moyens et privilégier des changements urbanistiques, quand la prudence politique inciterait à privilégier des mesures de soutien.
Ou siffler dans le sens contraire par opportunisme politique.
Il y a plus de 20 ans, un Bourgmestre s’est battu contre vents et marées pour imposer l’idée d’un piétonnier à Namur. Il a été hué, conspué, injurié.
Le commerce namurois s’est adapté, a évolué.
Il a tenu bon, ce Bourgmestre. Et maintenant, personne ne se lèverait pour lui dire qu’il avait tort.
Que cela nous serve de leçon.
Pour ma part, je voterai 3 fois oui au développement de ma ville !
Conseil communal du 26 juin 2014 - règlement de police concernant la mendicité
Monsieur le Bourgmestre,
Chers Collègues du Conseil,
Le conflit entre les droits individuels de la personne qui mendie et les droits et les intérêts du public de ne pas subir de nuisances ni de harcèlement se trouve au centre de notre débat de ce soir.
Comme tous dans cette assemblée je suis convaincu qu’il faut combattre la misère avant de condamner la mendicité.
Mais ne nous voilons pas la face, la mendicité progresse à Namur, générant de ce fait un sentiment d’insécurité et pouvant dans certaines situations dépasser ce sentiment en une réelle insécurité.
Ne soyons pas hypocrites, la mesure que nous devons prendre fait suite à celles-prise dans les villes voisines ayant à sa tête des majorités dites progressistes comme Liège, Charleroi et plus récemment Andenne.
Cela a, par contrecoup, renforcé l’attractivité de Namur pour les mendiants et, par effet de balancier, les plaintes de nos concitoyens.
Tout le monde est d’accord: il n’y a rien de mal à mendier. Par contre, il y a des manières qui peuvent irriter, voire choquer.
L’exploitation d’enfant ou d’animaux en sont les premières ou encore l’agressivité de certains qui est condamnable.
Sans fantasmer, nous devons aussi constater la présence de réseaux organisés exploitant la misère humaine.
En interdisant les zones les plus attractives de notre ville à la mendicité, les réseaux et dans une moindre mesure, les mendiants extérieurs, n’auront plus intérêt à venir chez nous.
En préconisant l’orientation des contrevenants vers le service de la Cohésion sociale et ses partenaires du relais social urbain namurois qui fourniront à ceux-ci, sur base volontaire, une information quant à l’aide sociale en vigueur et une assistance, notamment quant aux démarches administratives que nécessite leur situation, nous lutterons de la sorte contre la pauvreté ou du moins nous pourrons assister les personnes nécessiteuses.
A Namur, nous assumons nos responsabilités et nos travailleurs sociaux veillent.
Mais les besoins sont importants, je me permets donc, de faire appel, à notre Bourgmestre ayant en charge le budget et à Mme l’Echevine de la Cohésion sociale, pour augmenter la dotation communale des différents organismes namurois qui ont en charge la lutte contre la précarité.
Lors de la cession budgétaire, nous pouvons, nous devons réorienter nos moyens vers les plus démunis.
La pauvreté n’est pas punissable, mais elle doit être combattue
Intervention au Conseil communal du 20 mars 2014 - Point 53.2 : Namur, Ville intelligente – Une ouverture pour l’Open data ?
Monsieur le Bougmestre,
Chers Collègues du Conseil,
Lors de sa dernière séance, le Conseil communal a marqué son accord sur la mise en route d’une réflexion sur le devenir d’une ville intelligente épaulée pour cela par le Bureau Economique de la Province de Namur.
Comme je l’évoquais lors de mon intervention, le devenir d’une ville intelligente doit être basé sur le concept d’interactions entre les citoyens et notre administration.
L’un des facteurs clés de cette interaction est la mise à disposition aux citoyens de l’ensemble des données publiques dans cette notion que l’on intitule l’Open data.
Un mouvement important anime depuis quelques années les pouvoirs locaux, collectivités territoriales et les administrations, consistant pour les entités publiques à mettre l’ensemble de leurs données, sous des formats standards, à la disposition de tous les publics.
Cette libération des données a pour but une plus grande transparence démocratique ainsi qu’un important gain de croissance car elle facilite, notamment pour les entreprises de la filière numérique, le développement d’applications utilisant ces données comme matériaux de base.
Plus souvent rencontré à l’étranger, mais des villes comme Bruxelles et particulièrement Gand sont en avance sur ce point.
Le postulat de base étant que ces données soient entièrement libres de droit, pour autant qu’elles remplissent les prescrits légaux comme la protection de la vie privée.
C’est un vrai changement de paradigme pour certains puisqu’il a lieu de considérer que ces données n’ont de valeur que si elles sont partagées. Par définition, les données récoltées et collationnées par l’administration sont gratuites puisque déjà payées par l’impôt.
On peut se demander quels types de données peuvent être communiquées et qui sont, pour la pluparts, disponibles dans nos services communaux ?
Sans vouloir être trop long, en voici quelques exemples, et je suis très loin d’être exhaustif :
• En matière de Culture : Les lieux et emplacements des bibliothèques, les ouvrage disponibles, les coordonnées et renseignements divers concernant les musées, les lieux culturels, les cinémas, …
• En matière de bien-être et organisation de la ville et de la commune : Les lieux et emplacements des toilettes publiques et urinoirs publics, distributeurs bancaires, des antennes wifi, des points d’accès publics à l’Internet (PAPI), des espaces publics numériques (EPN), les actualités communales, les offres d’emploi de notre administration, les lieux d’affichage public, …
• En matière de bonne gouvernance : les données budgétaires, la liste des organismes conventionnés avec la ville, les diverses subventions octroyées, les diverses données démographiques à notre disposition,
• En matière de mobilité et de voirie : les emplacements de parkings, de parkings pour personnes handicapées, avec les TEC, les emplacements des arrêts de bus, le parcours des lignes, la nomenclature des rues, les divers chantiers, les SUL, les emplacements vélos, le parcours des pistes cyclables, …
• En matière de sport : les lieux et emplacements des installations sportives (halls, piscines, clubs, …), …
• En matière de commerce et d’industrie : la liste et lieux de commerce, la fréquentation des piétons, les données récoltées par la Gestion de centre-ville, …
• En matière d’environnement : les lieux et emplacements des parcs et jardins, la liste et emplacements des arbres remarquables, des canisites ou autres toutounets, la liste des bulles à verre, les sites où se trouvent des plantes exotiques invasives,
• En matière de tourisme : la liste, lieux et coordonnées des gites ruraux et urbains, des hôtels, les attractions touristiques, l’agenda touristique
• En matière d’enseignement : les listes et coordonnées des écoles et instituts d’enseignement secondaire et supérieur, la liste et les coordonnées des Kots, …
Comme en octobre denier, la Ville de Namur sera l’un des partenaires du prochain Hackathon eGouvernment organisé les 4 et 5 avril prochain, ce dont je me réjouis, même si cette participation reste timide et se limite à quelques fichiers mis à disposition.
C’est déjà un premier pas dans la bonne direction.
Intervention au Conseil communal de la Ville de Namur du 20 février 2014 - point 23 : Projet Smart City
Monsieur le Bourgmestre,
Chers Collègues du Conseil,
A travers ce projet de résolution visant à l’adoption d’un contrat d’assistance avec le BEP ce n’est plus ni moins que le devenir de notre cité.
Si j’utilise le terme cité, c’est à dessein puisque la ville intelligente n’envisage pas moins que la politisation de notre ville.
J’aperçois certains qui lèvent leurs sourcils, si je parle politisation c’est le processus de socialisation par lequel un individu ou une association est amené à s’intéresser à la politique et à développer des réflexions et des pratiques qui en relèvent.
La Ville intelligente, c’est cela, rendre le citoyen, encore plus, acteur du développement de la cité.
Ce sera bien le défi, Monsieur le Bourgmestre pour que ce projet ne se limite pas à quelques numérisations de services ou l’installation de wifi comme se vantent certaines villes.
Il faut comprendre l’enjeux de désormais considérer que la ville intelligente doit être basée sur un concept d’interactions avec les usagers, qui sont à la fois consommateurs de l’information mise à leur disposition pour les accompagner dans leur vie quotidienne, pour leurs déplacements, l’accès aux services, la sécurité, … et producteurs d’informations via les réseaux sociaux et services mobiles proposés comme le partage d’opinions, la mise en relation pour des services individuels, l’enrichissement de bases de connaissance partagée…
Nous devons mettre en place une supervision optimisée de la ville et optimaliser notre capacité à faire communiquer l’ensemble des objets et acteurs qui la composent, grâce à des réseaux de télécommunications, des capteurs, des objets communicants…
Et ce en vue d’une nouvelle forme de coopération dépassant la logique des réseaux traditionnels ou des antagonistes structurels comme privés/publics, libre/officiel, élus/citoyens, Ville/Province, Etat/Région. Nous devons mettre, remettre en place une transversalité globale.
Nous devons insuffler des nouvelles formes de coopération et engendrer, par cela, une meilleure adéquation des moyens par une mutualisation des services. Rendre par cela notre ville plus durable.
Nous sommes loin, disais-je, de la gadgeterie numérique souvent présentée. Ce n’est pas la technologie qui va rendre la ville intelligente mais ses citoyens, ses entreprises, ses administrations et ses élus. La technologie ne doit être que l’outil d’un projet stratégique pour notre ville.
A défaut de cette prise de conscience de l’autorité publique, ce sont les citoyens ou les entreprises qui rendront eux-mêmes la ville intelligente. Mais sans son émanation politique. La révolution est aussi numérique.
Intervention au Conseil communal de la Ville de Namur du 23 janvier 2014 à l'occasion de la prestation de serment d'un Conseiller communal
Je devance déjà un peu le point 3 en souhaitant la bienvenue à Monsieur Deheneffe et disant à Monsieur Laloux au revoir.
Ce sont peut-être des salutations d'usage mais je ne peux pas passer, Monsieur Laloux, la reconnaissance de tous pour tout le travail que vous avez effectué au sein de cette assemblée et également au sein du Collège.
Je vous félicite également pour la charge qui sera désormais la vôtre et de porter haut le nom de notre ville et de notre région.
Toutes les qualités et tous les défauts – on vient d'en rappeler quelques-uns – sont les bienvenus dans la gestion de Namur Europe Wallonie.
Je ne peux vraiment passer sous silence toute une série d'anecdotes que nous avons et que nous avons pu partager ensemble. Et puis oui, je vais les passer sous silence.
Je pense qu'il y a des tas de choses qui méritent parfois de rester un peu sur le boisseau d'un moment de complicité que l'on peut avoir entre membres du Conseil.
Bon parcours, bonne route. Et déjà à Monsieur Deheneffe, connaissant vos qualités de sportif, j'espère que cela va un peu booster notre assemblée. On a parfois besoin de coaching sportif. Je vous souhaite la bienvenue.
Intervention au Conseil communal de la Ville de Namur du 23 janvier 2014 dans le cadre du débat sur l'adoption du budget de la zone de police
Certains tirent sur l'ambulance ou sur le véhicule de Police. Pour ma part, si certains se plaignent d'une augmentation de la criminalité, moi je préfère me réjouir de l'augmentation des affaires résolues.
Les jours qui viennent de se passer ont été assez larges en enquêtes diverses.
L'un des facteurs qui permet d'en élucider certains, est vraisemblablement le réseau de caméras de surveillance.
Je l'ai cité en commission, je peux rappeler l'exemple récent de l'utilisation conjointe des images, même de piètre qualité et des réseaux sociaux qui vont permettre – puisque vous nous l'avez annoncé – à la statue de l'Ange de retrouver sa trompette.
Comme je l'ai évoqué lors de votre commission, Monsieur le Bourgmestre, je me permets d'encourager les investissements en la matière. Les 40.000 € prévus au budget extraordinaire de notre Zone de Police seront d'un apport important, mais peut-être encore insuffisant.
Je ne peux vraiment qu'insister pour que ces crédits soient augmentés, comme ceux destinés à l'achat de radars préventifs – on avait annoncé l'achat de certains – ou éducatifs comme je préfère les appeler.
L'installation de ceux-ci vaut largement, en termes d'effets, l'installation d'un casse-vitesse avec bien moins d'incommodité. Ce n'est pas Monsieur l'Echevin Gennart qui pourra me contredire.
Je me demande simplement si l'on pouvait en tenir compte, éventuellement, lors d'une prochaine MB ou bien sûr au budget initial 2015.
Merci.
2013
Budget 2014 - Conseil communal du 12 décembre 2013
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Membres du Collège communal,
Chers Collègues,
Avec la présence bienvenue de nos collègues du CPAS, une intervention citoyenne, un ordre du jour du Conseil fort dense et bien débattu, quelques points complémentaires et aussi une audition qui était prévue en huis-clos, nous passerons ce soir quelques heures ensemble.
Donc, pour vous éviter de devoir prendre le petit déjeuner toujours ensemble, mon intervention sera très courte.
Depuis quelques années, je fustige notre assemblée pour son approche de l’examen du budget et fais la comparaison avec d’autres niveaux de pouvoir.
Je pense que cela devient une litanie pour vous, j’espère que cela ne devient pas un toc pour moi.
En conséquence, permettez-moi Monsieur le Bourgmestre de réitérer ma demande que le Collège initie une déclaration budgétaire afin de susciter et de baliser le débat et qu’une réunion du Conseil soit consacrée uniquement au budget.
Je sais que l’examen des chiffres a parfois un côté rédhibitoire mais derrière les chiffres, il y a des actions, il y a une politique à mener, des citoyens à contenter, des besoins auxquels il faut répondre.
Bien que nos Echevins aient présentés leurs marges budgétaires lors de leurs commissions, les débats ont été contenus à quelques rares échanges et questionnements.
Les interpellations de ce soir restent néanmoins pertinentes mais renvoient, devant notre assemblée, une discussion sur une foule de détails qui auraient dû être débattu lors d’une réunion spécifique à défaut lors des commissions.
Pour ma part, je souhaite mettre simplement en exergue quelques éléments de notre budget.
Notons toutefois, que les parts budgétaires des échevins MR sont, de par leurs attributions, les plus importantes en termes de budget extraordinaire.
Je note avec satisfaction pour eux des investissements de :
• 4,170M€ pour nos voiries et ce encadré dans un plan d'entretien et d'investissement dynamique
• 6M€ pour un nouveau conservatoire,
• 60.000€ pour un bâtiment destiné à un Créaves namurois
• 1,630m€ pour l’égouttage
• 180.000€ d’investissements dans nos cimetières,
• 220.000€ d'investissement de véhicules pour le service propreté dont une machine de nettoyage à l'eau chaude,
• 220.000€ d’aménagements dans les bâtiments scolaires.
• Et loin d’être anecdotique, 100.000€ seront consacrés à l’installation de wc automatiques à deux ou trois endroits dans le centre-ville.
Au-delà de nombreuses considérations, c’est un investissement qui a été souvent été réclamé par notre assemblée.
Le Groupe MR est donc particulièrement heureux que notre Collège, a pu nous présenter, à nouveau, un budget en équilibre au global et ce avant le fin de l’année, évitant ainsi le jeu des douzièmes provisoires.
Ces deux éléments n’auraient rien d’extraordinaire et devraient être d’une annuité de bon aloi si on ignorait les trésors d’ingéniosité, la patience et le travail effectués par l’ensemble des services pour atteindre ces résultats.
Cela dit, la situation n’est pas totalement heureuse au vu du mali réel de 1,270M€ de l’exercice propre au budget ordinaire. Qui sera porté à 1.8M€ à la suite de la suppression de la taxe sur les bureaux. Hic et nunc. Moi aussi je fais du latin.
Croyez bien que je me réjouis de cette légère augmentation et je fais confiance à la sagacité du Collège pour diminuer cet impact sur nos finances.
Contrairement à l'opinion du PS, revenir sur une décision n'est pas être versatile mais faire preuve d'intelligence. Je note toutefois la volonté du PS de continuer à taxer envers et contre tous.
Des mesures structurelles nous sont toujours ouvertes comme diverses synergies avec le CPAS ou encore un autre regard sur la taxe sur les pylônes.
Sur un montant de 167M€ de recettes à l’exercice propre, ce déficit ne représente qu’un peu plus de 1% certes mais c’est le signe que la Ville de Namur ne peux, encore, sortir du rouge et rencontrer des marges suffisantes pour un développement harmonieux de sa politique.
Avec plus de 46% en charge du personnel et près de 11% en charge de dette, le solde disponible bride notre volonté d’action vis à vis de nos concitoyens et des diverses associations namuroises qui attendent notre soutien.
Réjouissons-nous toutefois que la diminution de la TVA sur l’électricité nous permettra de réduire de plusieurs mois le risque d’un saut d’index.
Et dire que certains responsables politiques critiquaient cette initiative fédérale.
Comme-ci nous devions nous plaire d’une inflation !
Que ce soit de manières endogènes comme exogènes, des problématiques restent prégnantes comme les pensions pour la zone de police, les inconnues générées pour le financement de la zone de secours NAGE.
A ce sujet, je reste persuadé que nous ne devons pas fermer la porte à une extension de celle-ci. Croyez le bien, Monsieur le Bourgmestre, je n’ai pas totalement confiance en tous vos Collègues. Certaines attitudes deviennent choquantes.
Saluons toutefois le travail fastidieux et parfois ingrat du Collège et des services de tirer sur les cordons de la bourse pour éviter un dérapage budgétaire et ce particulièrement au niveau de la dette, où notre Receveur, pardon Directeur financier, excelle pour trouver toutes les pistes nous permettant les meilleurs ajustements.
Saluons également l’ambition mais prudente du Collège dans ses investissements en 2014 gage d’une embellie dans les 3 à 5 ans.
Nous nous félicitons pour ce faire que la Région, enfin, reconnait sa Capitale et nous octroie une subvention d’attractivité urbaine de 1,5€.
Mais dans l’attente et résolument, je vous invite avec le Groupe MR à approuver sans réserve le projet de budget 2014, le deuxième de cette législature.
Je vous en remercie.
Question orale au Collège communal – conformément à l’article 99 du ROI - Conseil communal du 30 mai
Bien qu’évoqué lors de la réunion de Commission de Monsieur l’Echevin Alain Detry, permettez-moi, Monsieur le Bourgmestre, Chers Collègues, de revenir sur l’apparition à Namur, début de ce mois, de “clean tag” ou “tag propre” ou encore de “reverse graffiti” qu’une société de communication a réalisé sur notre espace public.
Un petit mot d’explication pour certains : un clean tag est réalisé avec un pochoir et un nettoyeur haute pression et parce qu’il n’utilise pas de peinture, et donc ne peut pas être accusé de défigurer définitivement un objet, on serait enclin à penser qu’il pourrait être considéré comme légal.
Cela dit, ils “dégradent” la surface en retirant la patine de la pierre comme par exemple sur le parapet du pont de l’Évêché ou peuvent altérer la compréhension d’un signal routier, comme constaté sur plusieurs passages piétons, aux 4 Coins par exemple.
Par ailleurs, j’ai été particulièrement interpellé, puisque ces tags, qui font la publicité d’un magasin d’optique, sont accompagnés de tags dénonçant l’incivilité.
Autrement dit, c’est une campagne de pub avec énormément de cynisme et d’hypocrisie.
Ma question, Monsieur le Bourgmestre, est de connaître la réaction du Collège au sujet de cette initiative que je classe dans la catégorie bonne idée, pour le concept – bien que déjà fort connu – mais dans la catégorie fausse bonne idée, parce que nos murs et nos espaces publiques ne sont évidemment pas destinés à la publicité.
Intervention au Conseil communal de la Ville de Namur du 21 mars 2013 dans le cadre du débat sur « Namur, Ville numérique ? »
Je me permets de mettre en exergue le rôle qu’exercent les responsables du SIC (service d’information et communication) en matière de Community manager ou du monitoring social média ou autrement dit, de manière plus prosaïque de veilleurs, d’analystes et de médiateurs des réseaux sociaux.
J’ai souvent évoqué cette problématique avec le responsable du service et je ne manque pas, à titre personnel, de lui relayer les différentes interventions sur Facebook ou sur Twitter qui nécessite une réponse circonstanciée par l’autorité publique.
Cela dit, cette mission qui est développée par le SIC ou plutôt que s’est approprié le SIC l’a été par défaut.
Ce n’est nullement une critique de ma part. Le travail est très bien fait, mais un constat, au vu que des autres missions du service qui restent elles toujours aussi prégnantes.
Ne conviendrait-il pas que notre Collège en prenne la mesure au vu du développement des réseaux sociaux et que ce rôle va être de plus en plus présent ?
La net-réputation n’est pas réservée au politique ou aux entreprises. Certaines communes en ont fait les frais et je pense particulièrement à la ville de Roubaix qui vient de connaître, il y a un peu moins d’un mois, une très grosse mésaventure sur le site Wikipédia où étaient repris une série d’articles dénigrants:
C’est par hasard que ses Autorités ont découverts des propos peu élogieux à l’égard de leur ville : « Ville du Nord, ville du chômage, ville des fainéants,… ».
Je pense que c’est vraiment un nouveau métier que l’on doit créer au sein de notre Administration, c’est confirmer le rôle actuellement dévolu au SIC, qui est fait pour l’instant très bien, mais qui nécessite un engagement en temps et en présence bien plus important que celui qui est dévolu actuellement.
Budget 2013 - Conseil communal du 21 février 2013
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Membres du Collège communal,
Chers Collègues,
Depuis quelques années, je fustige notre assemblée pour son attentisme lors du débat budgétaire et fais la comparaison avec d’autre niveau de pouvoir dont la Province.
Encore en séance du Conseil de décembre 2011 lors de l’examen du budget 20012, j’ai rappelé que pour l’adoption du budget provincial, inférieur au nôtre, trois jours de débats publics et autant de réunions de commissions étaient organisés. Page par page, tous les départements sont analysés par les Conseillers provinciaux.
Ce n’est pas les Conseillers provinciaux présents ici actuels ou anciens qui me démentiront.
Bien que nos Echevins ont présentés leurs marges budgétaires les débats ont été contenus à quelques rares échanges et questionnements y compris lors de la Commission des Finances réunies spécialement. Nous avions même un véritable mutisme de la part de l’opposition lors de cette dernière.
Les questionnements de ce soir sont (ou seront) pertinents (nous pouvons l’espérer) mais renvoient, devant notre assemblée, une discussion sur une foule de détails qui auraient dû être débattu en commission et ce au détriment d’un débat de fond.
Mon souhait, Monsieur le Bourgmestre, serait que le Collège initie, à l’instar d’autres niveaux de pouvoir, une déclaration budgétaire afin de susciter et de baliser le débat.
Je sais que l’examen des chiffres a parfois un coté rédhibitoire mais derrière les chiffres, il y a des actions, il y a une politique à mener, des citoyens à contenter, des besoins auxquels il faut répondre.
En conséquence, je ne souhaite pas reprendre les même propos que mes collègues et mettre en exergue le travail de certains échevins mais de porter la réflexion sur quelques éléments.
Le Groupe MR est particulièrement heureux que notre nouveau Collège, a, en un temps record, pu nous présenter, à nouveau, un budget en équilibre au global.
Ces deux éléments n’auraient rien d’extraordinaire et devraient être d’une annuité de bon aloi si on ignorait les trésors d’ingéniosité, la patience et le travail effectués par l’ensemble des services pour atteindre ces résultats.
Cela dit, la situation n’est pas totalement heureuse au vu du mali de 2,3M€ de l’exercice propre au budget ordinaire.
Sur un montant de 158M€ de recettes à l’exercice propre, ce déficit ne représente que 0,73% certes mais c’est le signe que la Ville de Namur ne peux, encore, sortir du rouge et rencontrer des marges suffisantes pour un développement harmonieux de sa politique.
Avec plus de 46% en charge du personnel et plus de 11% en charge de dette, le solde disponible bride notre volonté d’action vis à vis de nos concitoyens et des diverses associations namuroises qui attendent notre soutien.
Le choix de diminuer de nombreuses dépenses de transfert est courageuse et pas sans douleur.
Que ce soit de manières endogènes comme exogènes, des problématiques restent prégnantes comme les pensions pour la zone de police, un saut d’index avec un impact portant sur une année entière, une non réinscription de dividendes d’INATEL ou de la fin des ristournes du CRAC mais aussi celle plus récente de la diminution des additionnels au précompte immobilier suite au non enrôlement des biens de Belgacom.
Saluons le travail fastidieux et parfois ingrat du Collège et des services de tirer sur les cordons de la bourse pour éviter un dérapage budgétaire et ce particulièrement au niveau de la dette, où notre Receveur excelle pour trouver toutes les pistes nous permettant les meilleurs ajustements.
Saluons également la prudence du Collège dans ses investissements en 2013 gage d’une embellie dans les 3 à 5 ans.
Mais dans l’attente et résolument, je vous invite avec le Groupe MR à approuver sans réserve le projet de budget 2013, le premier de cette législature.
Je vous en remercie.
______
2012
Déclaration de politique communale - 17 décembre 2012.
Mesdames, Messieurs,
Chers Collègues,
La déclaration de politique communale qui nous est présentée n’est pas un inventaire à la « Prévert » de promesses à tenir vaille que vaille émanant des programmes humaniste et réformateur teinté de greenwashing.
Le 3 décembre dernier, je terminais mon allocution par ces mots «cette déclaration est innovante mais réaliste, chargée de la part du rêve nécessaire à espérer ».
En effet, cet espoir d’une ville à même de répondre aux aspirations de ses citoyens doit rester au centre de nos préoccupations et ce quel que soit notre attachement politique.
Les libéraux que nous représentons n’auront que peu de raisons de ne pas adhérer à ce projet commun où la grande partie de nos revendications sont rencontrées.
Dans la déclaration comme dans les lignes de notre programme sont liés les notions de développement économique, culturel et touristique de notre cité.
Même s’ils s’en défendent, les membres du Groupe PS trouveront également dans les propositions avancées des synergies avec leur programme. C’est bien normal, la gestion d’une ville passe par des évidences et des généralités que seuls quelques détails de nature conjoncturelle divergent dans la prise de décision.
Sauf à être partisan d’un extrême, comme nous avons pu le lire dans la presse, qui incite à une société nord-coréenne ou de Cuba, qui pourrait réfuter le souhait d’un développement de notre ville par son développement économique gardant en cela les notions et la cohérence du bien vivre ensemble ?
Libéraux, nous sommes convaincus que la cohésion sociale doit permettre une amélioration du « vivre ensemble », lui-même garant de l’épanouissement de chaque individu au sein de la société.
Pour atteindre cet objectif au caractère à la fois individuel et communautaire, la Ville doit mener, il est évident, des actions en faveur du logement, des aînés, des personnes précarisées ou souffrant d’un handicap.
Chers Collègues,
Vous avez eu l’occasion de vous imprégner des éléments de la déclaration de politique communale, je ne vais donc pas vous faire l’injure de commenter chacun de ses chapitres.
Permettez-moi de retenir toutefois quelques enjeux et perspectives, comme le fera par la suite mon Collègue Dimitri Lhoste au sujet des thématiques du développement économique et du sport.
Pour ma part, je souhaiterai mettre en exergue les projets structurants tels que suggérés et d’autres qui pourraient venir durant le cours de la législature.
Comme d’aucuns le Mouvement réformateur défend l’idée d’une structure complémentaire de congrès et séminaires, comme aussi d’une salle de spectacle et de concert d’une grande capacité. Ces infrastructures sont nécessaires si nous souhaitons garder notre rang de capitale régionale.
La rénovation du grand Manège et la création d’une nouvelle bibliothèque communale doivent structurer notre approche culturelle.
La création d’une passerelle entre Jambes et Namur permettra la création d’un lien véritable entre nos deux centres-ville.
Au sujet du téléphérique, permettez-moi d’aller beaucoup plus loin dans la réflexion et d’inciter le Collège communal à étudier un projet plus ambitieux que de relier la place Maurice Servais et la Citadelle mais d’envisager un véritable téléphérique urbains comme créé depuis peu à Londres, Medellin ou à l’étude à Brest, Créteil, Toulouse, …
Sachant qu’un téléphérique à plusieurs cabines à une capacité de transport assez proche de celle d’un tram et qu’une infrastructure de la sorte est très pertinente et parfaitement adaptée aux franchissements compliqués (au-dessus des cours d’eau, des voies ferrées, des périphériques) et aux axes congestionnés.
Soyons également imaginatifs en termes de financement, au Chili, ou plus proche de nous à Rotterdam, le crowdfunding ou financement communautaire a pu répondre à des besoins en infrastructures.
Voilà Chers Collègues, la preuve que chaque Conseiller peut apporter sa part de rêve, son utopie à la création de Namur, la Ville de Demain.
Je vous remercie pour votre attention et vous invite, comme le groupe MR, à marquer votre accord sur le projet de Déclaration de politique communale.
Installation du Conseil communal de Namur - 3 décembre 2012
Mesdames, Messieurs,
Chers Collègues,
L’adoption d’une déclaration de politique communale n’est pas un acte anodin mais un acte majeur pour bien plus que les 6 ans qui viennent. De par ses choix, ses options, notre action va immanquablement porter sur les douze voir les 18 ans, ou 30 ans à venir, sans présumer du futur malgré tout.
Une déclaration de politique communale n’est pas simplement un exercice de style mais un contrat de gestion qu’une majorité communale propose à ses concitoyens.
Ce n’est pas non plus un programme exhaustif, fermé aux opportunités et aux idées nouvelles qui se présenteront durant la législature.
Cette déclaration que porte l’ensemble des membres du Collège et bientôt, j’espère, la majorité du Conseil communal est le fruit d’une réflexion qui réunit trois partis avec pour chacun ses préoccupations, ses priorités et la résultante des opinions des femmes et des hommes qui les composent.
Les propositions et options qui figurent dans cette déclaration de politique communale ne sont donc pas que la transcription des différents programmes des partis respectifs mais la comparaison et l’addition raisonnée des préoccupations de chaque
Cette déclaration est donc bien plus que la somme des trois partenaires de la majorité, nous ne dirons pas ici que 1+1+1 = 3, mais 1+1+1= 4.
L’entité générée est la résultante de notre action commune, l’égrégore en quelque sorte de notre collectif.
Ce document, il va sans dire, doit être appréhendé par tous et son approbation soumise au débat démocratique lors de notre prochaine séance. Chacun de nous sommes porteur d’idées et, au-delà des contingences doctrinales ou particratiques nous nous devons au développement de notre ville.
Mesdames, Messieurs,
Chers Collègues,
Comme dans 260 autres communes wallonne (seule ASSESSE fait faux bond) nous sommes à l’aube d’une nouvelle législature et nous venons de prêter serment autant que formellement qu’implicitement en nous engageant à toujours “faire de notre mieux”.
C’est un devoir que nous devons à nos concitoyens, à nos militants, à nos parents, nombreux présents ce soir pour nous supporter.
Cet engagement peut être de nombreuses formes mais quelque soit la manière que nous l’exercerons, son, ses buts sont communs : le bien être des namurois et la cohésion de notre ville.
Cette déclaration est innovante mais réaliste, chargée de la part du rêve nécessaire à espérer mais pas utopiste.
Merci, comme le groupe MR, d’en prendre la mesure et sincèrement y souscrire.
Je vous remercie pour votre attention.
Dernier Conseil de la législature 2006-2012 - 19 novembre 2012
Chers Collègues,
Nous n’allons pas chanter l’Auld Lang Syne de Robert Burns, bien que ce moment soit déjà teinté de la nostalgie du moment qui passe.
Ce n’est pas qu’un « au revoir » mais un « merci » que je souhaite adresser au nom du Groupe MR à tous les membres sortants de notre Conseil communal.
Merci, à Brigitte, André-Marie, Virginie pour le CDH, à Michel, Marceline, Hubert, René pour Ecolo, à mes amis MR Bernard et Etienne (qui lui continuera dans un autre hémicyclique), à Anne qui a souhaité vivre en indépendante et pour le PS à Bernard, Jacquie, Jean-Louis, Georges, Marcel, Allal, Bernard encore (notez que des quatre, je deviens le dernier à porter ce prénom dans notre assemblée).
Mes remerciements vont également aux mandataires qui pour des raisons diverses nous ont quittés durant la législature : Denis, Jean, Yvette, Nancy, Geneviève.
Merci, Chers collègues, pour ce que vous êtes, ce que vous avez fait, ce que ferez encore demain.
Même si certains d’entre vous ont un serrement au cœur n’ayez aucun regret, profitez de l’instant présent, de ce moment rare où de nombreuses perspectives s’ouvrent à vous pour les hommes et les femmes de cœur que vous êtes.
Vous allez échapper à l’immédiat politique, à la cruauté artificielle de notre assemblée.
La politique n’a pas toujours bonne presse, vous ne l’ignorez pas, nos querelles furent parfois stériles, nos ambitions furent parfois également orgueilleuses. Nous nous sommes quelques fois quitté fâchés à l’issue de nos débats.
Pourtant, chacun de vous, de la manière qui vous caractérise, vous avez apporté le meilleur de vous-même pour nos concitoyens.
Vos aspirations étaient le bien commun.
C’est peut-être ça le plus important.
Conseil communal du 10 septembre 2012
Point 101.1 - Plaque commémorative en l’honneur de l’Abbé Joseph André
« Namur perd-t-elle la mémoire ? »
C’est la question que m’a posé un vieil homme, il y a un peu plus de deux ans.
Il m’a parlé de son histoire, enfant, où il fut caché des rafles nazies dans cette période de terreur par un de nos concitoyens.
Il m’a parlé de de l’Abbé André et du peu de considération que les namurois portaient à sa mémoire au travers de la plaque commémorative apposée sur les lieux où se dressait auparavant la Maison des Œuvres. Lui qui sauvera plus de 200 vies, au péril de la sienne.
Jacques Offen, vit désormais en Israël, à Tel-Aviv, mais il n’oublie pas Namur et les réseaux sociaux ou internet, lui apportent de nombreux souvenirs de chez nous.
A sa demande, en octobre 2010, j’interpellais par écrit le Bourgmestre sur l’état de cette plaque placée en hommage de l’Abbé Joseph André, Juste parmi les nations.
Cette plaque était illisible en raison de la saleté et cachée par des câbles électriques émanant des bornes et coffrets électriques placés en-dessous et au-dessus.
Malgré de nombreux échanges épistolaires : courrier du 25 octobre 2010 au Bourgmestre, contact avec ORES, contact avec l’Echevin du Patrimoine, décision du Collège de placer une nouvelle borne dans le cadre des travaux de la place, re-courrier de ma part le 4 mai 2011 vu la fin des travaux, réponse de l’Echevin des Travaux annonçant que ses services étaient dans l’ignorance d’une demande à ce sujet, découverte par les services que les coffrets placés sur le mur n’étaient pas propriété de la ville, contact pris avec la société qui a placé ceux-ci pour connaître leur destination, nouveau courrier de ma part le 30 mai proposant que le Comité de quartier utilise désormais la borne foraine durant les fêtes de Wallonie, re-courrier du Bourgmestre à ses services, ….
Après de nombreux courriers de lecteurs dans nos journaux, malgré un hypothétique appel de l’Echevine De Gand pour trouver un autre endroit pour apposer la plaque, rien, rien n’a été réalisé à l’exception d’un nettoyage de celle-ci par le service des Bâtiments.
Ce jeudi, le Comité Central de Wallonie fera halte devant celle-ci pour honorer cet illustre namurois dans le cadre de sa traditionnelle Route des Plaques.
Ce sera la honte pour l’ensemble des namurois.
Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, lors de sa venue à Namur j’ai vu un vieil homme pleurer. Je ne voudrais pas recommencer.
Ma question est simple désormais : le Collège communal peut-il prendre les mesures adéquates afin de rendre les lieux dignes de l’hommage dû à notre concitoyen ?
Conseil communal du 10 septembre 2012
Point 101.2 - Problème de voisinage à proximité d’un magasin de style « night-shop
Comme d’autres membres du Conseil, j’ai été interpellé par des habitants de la rue Deneumoustier à Belgrade au sujet de nuisances dues par la clientèle d’un magasin ouvert tardivement la nuit.
Notre Conseil avait déjà été interpellé le 25 juin dernier par le représentant du quartier de la rue de Dave au sujet de l’absence de réglementation communale sur le commerce de nuit telle que le détermine la loi du 10 novembre 2006.
Toutefois, dans le cas qui nous concerne, la législation fédérale n’est pas d’application vu que ce magasin se trouve dans un régime de dérogation.
Il n’empêche que des nuisances sont subies par le voisinage jusque tard dans la nuit : problème de parking, coups de frein intempestifs de voitures, musique tonitruante, cris, mictions contre les façades, déchets, …
Monsieur le Bourgmestre peut-il nous informer des mesures prises à ce sujet par ses services de Police ?
Conseil communal du 23 avril 2012
Adoption définitive du schéma de structure
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
En septembre de l’année passée, le Groupe MR prenait acte du projet de schéma de structure pour notre commune et souscrivait à son adoption provisoire permettant à ce projet d’être mis à l’enquête publique.
Dans l’absolu le MR ne s’était jamais opposé au principe de l’élaboration et à l’adoption d’un schéma de structure. Nous l’évoquions déjà dans notre programme pour la législature 2000-2006 comme pour celle qui se termine.
Mais comprenons-nous nous bien, le souhait d’adopter un outil de références urbanistiques ne veut pas dire s’enfermer dans un carcan de règles d’une seule pensée.
Vous pouvez comprendre qu’en préambule des notions réductrices de considérer «l’anticipation des effets du pic pétrolier et des changements climatiques» comme seule priorité incontournable ou encore le «ré-encastrement de l’économie dans la sphère écologique» comme seul défi majeur ne correspondaient pas à nos principes.
Il y avait bien d’autres défis à relever que ceux-ci.
Heureusement le document tel qui nous est présenté et pour lequel nous sommes appelés à l’adopter est foncièrement différent que celui adopté provisoirement le 12 septembre dernier. En effet comme souhaité, les remarques de la CCATM, du Fonctionnaire délégué ainsi que du Mouvement réformateur ont été intégrées après discutions et parce que souvent partagées.
Mais aussi celles des différents citoyens, comme les associations qui se sont mobilisées pour profondément modifier le projet initial. Cela n’a pas été sans reproche pour certains mais ils ont été jusqu’au bout de leur logique.
Je souhaite les remercier aujourd’hui pour leur participation démocratique.
Plusieurs de mes collègues du Groupe MR vont évoquer que ce soit dans leurs domaines scabinales ou de prédilection comme l’environnement, le domaine économique et la portée juridique d’un tel document, les éléments qu’ils souhaitent mettre en exergue.
Ce document cohésif, important pour l’évolution et le développement de notre ville, va assurer son développement sans pour autant être un outil coercitif.
Il sera toutefois appelé à évoluer en fonction de nos besoins au-delà des dix ans à venir et de l’évolution de notre société. Mais laissons le temps au temps et dans l’attente, le Groupe MR vous propose l’adoption du schéma de structure pour la ville de Namur.
Conseil communal du 5 mars 2012
démission de Jacques ETIENNE en sa qualité de Bourgmestre
Chers Collègues,
Je ne vais pas revenir sur le choix et la décision du départ de Jacques, les choses ont été faites, les raisons dites et commentées de diverses manières.
Si vous le permettez Monsieur le Bourgmestre, comme il l’a souhaité, je laisserai notre Collègue Bernard Ducoffre dire un mot à votre intention.
Monsieur le futur Bourgmestre,
Cher Maxime,
Permettez-moi de vous féliciter sincèrement pour votre accession à la présidence de notre assemblée et à la direction de notre commune.
Vous allez solliciter notre confiance et celle-ci vous sera plus que certainement octroyée pour les 8 mois à venir.
A vous désormais de mériter celle-ci et qu’ensemble, pour ces derniers mois de législature, que nous puissions, autant que faire se peut, travailler dans la sérénité pour le bien être de nos concitoyens.
Pour mon (futur) ex Collègue Chef de groupe, je ne peux que féliciter le groupe CDH de son choix et de porter Baudouin à une fonction exécutive après les nombreuses années de militantisme que celui-ci a données. C’est une juste reconnaissance du travail qu’il a accompli durant ce temps.
Je félicite tout également, le choix de Stéphanie comme «Cheffe» de groupe. Sa capacité à prendre des coups, plus de 400 au moins, et sa pugnacité méritait l’intérêt de ses pairs.
Pour conclure ma courte intervention, permettez-moi de vous livrer une réflexion. En effet, plusieurs de nos collègues ont voulu dans un geste, nous allons dire altruiste, d’offrir le montant de leur jeton de présence au Resto du Cœur.
J’ai trouvé l’idée excellente pour l’association bénéficiaire.
Mais je suis dubitatif sur les raisons et l’objectif de ce don.
Laissez-moi illustrer Chers Collègues mes interrogations par la citation du philosophe Louis-Claude de Saint Martin :
« J'ai désiré faire le bien mais je n'ai pas désiré faire du bruit, parce que j'ai senti que le bruit ne faisait pas de bien et que le bien ne faisait pas de bruit. »
Je vous remercie de votre attention.
Conseil communal du 23 janvier 2012
Démission de Bernard Ducoffre en sa qualité d’Echevin
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Voilà un homme en paix avec lui-même, c’est la réflexion qui m’est venue il y a quelques mois lorsque Bernard m’a annoncé sa décision de mettre fin à son mandat d’Echevin.
Voilà un homme qui était torturé par les deux plus belles charges que l’on peut avoir : une charge de la gestion de la collectivité à travers son mandat politique et la charge d’un médecin passionné par sa jeune patientèle.
Mais voilà, au moment où certains souhaitent s’arrêter définitivement, Bernard se ressource dans son métier de pédiatre. On disait de lui qu’il était fatigué moralement, non je ne pense pas. Fatigué, certes oui, concilier deux métiers aussi prenant ne peut qu’user mais moralement non, il a en lui la volonté de servir son prochain de nombreuses années encore.
Il est vrai qu’il n’y a pas que la politique dans la vie.
Ses collaborateurs, et moi qui le suppléais de temps en temps mais aussi ses prédécesseurs qui ne me démentirons pas, nous savons que pour célébrer les mariages l’empathie qu’il est nécessaire d’avoir pour rassurer et accompagner les futurs mariés. Bernard étant la sensibilité faite homme, il a souvent du mal a réfréner quelques larmes lors des consentements.
Sa sensibilité se caractérise aussi dans ses relations avec son personnel, son coté bonhomme va, est déjà regretté.
Ayant dirigé durant 5 ans l’échevinat de la Vie, de la naissance à la mort, au-delà des contingences administratives de l’Officier de l’Etat civil mais aussi dans son précédent mandat d’échevin de la Culture, du Commerce et du Tourisme, Bernard a su mettre l’humain au centre des préoccupations du politique et peut désormais partir tranquillement, sans claquer la porte, comme il le dit, mais doucement.
Oh, bien sur il reste inquiet quant à l’avenir de son bébé d’échevinat, lui qui était patience, quoique, conciliation et concertation faite homme.
Sa remplaçante, Françoise, bien plus incisive, devra quelques fois mordre sur sa chique et trouver les compromis nécessaires entre sa volonté et le possible, entre ses choix et ceux d’une majorité. Mais je peux faire confiance en ses collègues qui l’épauleront au mieux pour q’elle puisse assumer sa nouvelle tâche pour le bien de tous les Namurois.
Je la félicite pour sa nouvelle fonction et invite Bernard à nous rejoindre sur les bancs des Conseillers là où la vie est moins stressante.
Archives 2011
Conseil communal du 19 décembre 2011 - Budget 2012
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Membres du Collège communal,
Chers Collègues,
Comme de coutume, il me revient de terminer les prises de parole des Chefs de groupe.
En conséquence, je ne souhaite pas reprendre les même propos que mes collègues mais toutefois de mettre en exergue quelques éléments.
Le Groupe MR est particulièrement heureux que son Echevine des Finances et le Collège nous présentent à nouveau un budget en équilibre au global et de plus, ce qui va devenir un challenge pour le futur détenteur du poste, en décembre pour la troisième année consécutive.
Ces deux éléments n’auraient rien d’extraordinaire et devraient être d’une annuité de bon aloi si on ignorait les trésors d’ingéniosité, la patience et le travail effectués par Anne et l’ensemble des services pour atteindre ces résultats.
Cerise sur le gâteau le service ordinaire est en strict équilibre cette année et il n’a pas été nécessaire de ponctionner dans le fonds de réserve prévu à cet effet. C’est déjà de bonne augure pour les années futures et nous avons l’espoir que la Ville de Namur sortira du rouge.
Sommes nous pour autant tirés d’embarras ? Non, assurément non !
Comme l’a rappelé Anne Barzin, ce budget ne s’inscrit pas tout à fait dans la continuité des budgets précédents mais est le fruit des diverses mesures qu’elle a initiées et qui devront perdurer.
Des moments difficiles attendent encore les gestionnaires de la Ville de Namur et il est plus qu’important d’être conscient des balises budgétaires qui nous seront imposées de manières endogènes comme exogènes : la réforme Copernic et la problématique des pensions pour la zone de police ou encore le remplacement éventuel des agents win-win n’en sont que des exemples.
Nous devrons encore faire face à différentes tempêtes, écueils et récifs, en effet, certains ont présenté notre majorité comme un bateau, permettez-moi alors d’user et d’abuser de cette métaphore.
Nous arrivons au port, Commandant, et dans quelques mois, l’électeur va lancer une nouvelle campagne au vu des résultats et de ce que nous avons en cales.
Chacun sera récompensé comme il le mérite, certains plus que d’autres, nous le savons. Qu’importe toutefois la gloire et la renommée quant on a le sentiment du travail bien accompli.
Notre vaisseau n’a pas été le Titanic comme d’aucun l’on estimé ou souhaité, il a parfois ressemblé à l’Arche de Noé certes, mais je rappelle que celle-ci contrairement au premier est arrivée à bon port.
Monsieur le Bourgmestre,
Si vous me permettez un dernier souhait c’est d’exprimer un espoir.
Bien que le vote du budget soit un moment important dans la vie communale, je regrette parfois le peu d’intérêt marqué pour celui-ci par notre Conseil.
Quelle que soit la majorité en place, il n’y a pas de tradition budgétaire dans notre assemblée.
Comparaison n’est pas raison mais on critique bien souvent l’Institution provinciale pour son manque de transparence et pourtant celle-ci vient de voter son budget 2012, inférieur au nôtre, après trois jours de débats publics et autant de réunions de commissions. Page par page, chaque département est analysé par les Conseillers provinciaux.
Ce n’est pas les Conseillers provinciaux présents ici (Bernard, Bernard, Guy, Jean-Louis, Anne) actuels ou anciens (Maxime, Alain, …), qui me démentiront.
Bien que chaque Echevin ait présenté leurs marges budgétaires, à l’exception de la Commission des Finances, les débats ont été contenus à quelques rares échanges et questionnements.
Je ne fais bien évidemment pas une généralité, nous venons, comme de coutume, avoir de doctes et forts intéressants exposés d’Eliane ou Bernard (… et Philippe), ainsi que déjà de nombreuses réparties.
Mon souhait serait Chers Collègues, que désormais le futur Collège, issu des prochaines élections, initie à l’instar d’autres niveaux de pouvoir, une déclaration budgétaire afin de susciter le débat.
Je sais que l’examen des chiffres a parfois un coté rédhibitoire mais derrière les chiffres, il y a des actions, il y a une politique à mener, des citoyens à contenter, des besoins auxquels il faut répondre.
Mais dans l’attente et résolument, je vous invite avec le Groupe MR à approuver sans réserve le projet de budget 2012, le dernier de cette législature.
Je vous en remercie.
Conseil communal du 17 octobre 2011
Changement d’horaires du Thalys : Namur et la dorsale wallonne pénalisée
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Demain pour aller à Paris en TGV, nous prendrons le train jusque Dinant, ensuite le bus jusque Givet, de là une navette jusque Charleville pour enfin rejoindre Paris en tgv . Juste le temps de reprendre notre ticket pour revenir…
L’attractivité d’une ligne ferroviaire est aussi son horaire or, nous apprenons que Thalys a décidé de retarder de 42 minutes son unique train du soir vers la dorsale wallonne (Mons, Charleroi, Namur et Liège).
Au lieu de partir de la Paris-Gare du Nord à 19 h 43, il partira à 20 h 25 dès décembre prochain.
Pas bien grave me direz-vous, il suffit de patienter. Mais n’oubliez pas que par la suite, une arrivée à 22h46 ne permet plus de correspondance vers Gembloux/Ottignies, ou alors une très tardive vers Ciney/Jemelle.
Pour rappel il y a un seul train au départ de la Wallonie vers Paris et un seul train retour, alors que la Flandre (Anvers particulièrement a trois trains à l’arrivée après 20 heures) et Bruxelles bénéficient de plusieurs trains vers Paris chaque jour.
La Wallonie est le parent pauvre de ces lignes internationales.
Sachant par ailleurs que dans les moments de crise, dû au climat par exemple, ou lors de mouvements sociaux, Thalys est parfois amené à mettre en place un plan d’urgence privilégiant la ligne Paris-Bruxelles et en invitant les autres clients de prendre des trains belges du réseau intérieur.
Avec mes collègues Conseillers Michel Péters à Liége et Cyprien Devilers à Charleroi nous avons souhaité interpeller nos Conseils communaux respectifs sur ce changement d’horaire décidé par la société Thalys.
Mais également au Parlement régional par la voix d’Anne Barzin et de Denis Ducarme au Parlement fédéral
On déconnecte donc Namur et la Wallonie d’un centre de décision comme Paris.
On en éloigne économiquement nos villes et entreprises.
Pour l’utilisateur, ce changement horaire a un impact non négligeable sur les activités professionnelles et la vie privée.
Au départ de Paris, le temps d’attente est prolongé et il est impossible de trouver une solution de remplacement (via Bruxelles) en cas d’annulation du train via la dorsale wallonne.
L’arrivée très tardive dans les gares belges disais-je entraîne des impossibilités de correspondance.
Le risque serait d'assister – à termes – à une désaffectation de la ligne pour des solutions alternatives (voiture, départs de Maubeuge, Lille ou Bruxelles), annonciatrice d'une suppression par manque de voyageurs.
S’il est vrai que le trafic international des passagers est libéralisé depuis le 1er janvier 2010 et que cette matière relève plus du fédéral que du niveau communal, permettez-moi de sensibiliser le Conseil et le Collège de cette situation en vue d’une réaction commune avec les autres villes de la dorsale wallonne.
J’en remercie déjà le Collège de toutes initiatives qu’il lui plaira de prendre.
(Courriers à Infrabel, à Thalys, aux Ministres fédéraux et régionaux en charge de la mobilité par exemple).
Conseil communal du 12 septembre 2011
Avant-projet du règlement communal d’urbanisme – adoption provisoire : prise de connaissance
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Cette soirée va être celle des prises acte de connaissance et de mise à l’enquête de deux dossiers importants de la législature et il est important que leur adoption soit concomitante.
Nous venons en effet d’avoir l’occasion de nous prononcer sur le projet de schéma de structure.
Bien qu’il n’ait pas de contrainte réglementaire le schéma de structure va être l’outil de référence pour l’élaboration des politiques d’urbanisme, environnementale, économique et de mobilité des deux prochaines décennies.
Le Règlement Communal d’Urbanisme est d’une autre facture vu qu’il établit une série de normes et d’obligations qui concernent directement nos concitoyens et la gestion de leurs biens.
D’emblée déclarons-le sans ambages ces projets ont des fortes connotations sociétales qui sont loin de celles portées par le groupe MR.
Nous n’en serons donc que plus attentifs aux déclarations et intentions des différents groupes politiques et aux remarques formulées par nos concitoyens.
Il est bien heureux que nos Echevins aient déjà fortement amendé le projet initial et que nous avons pu apporter des nuances sur les différentes contraintes pouvant être opposées aux namurois. lors de la réunion de présentation du projet en toutes commissions réunies.
Dois-je vous rappeler que nous avons demandé que soit retiré les contraintes concernant la couleur des châssis pour les commerces (5.2 al.7). Dans le cas contraire, des commerces comme Coccinelle, La Demoiselle au Petit pois, Méphistos, le Temps de Cerises, … devaient repeindre leur châssis et perdre ainsi le charme de leur négoce.
Nous avons également obtenu une meilleure considération à l’obligation de parcage pour vélo dans les immeubles à usage de logement (8.4.1).
Monsieur l’Echevin de l’Urbanisme nous a informé qu’il se rangeait en partie à nos remarques sur l’interdiction d’utilisation de châssis en pvc. A quelques exceptions cette contrainte ne serait plus reprise dans le document final.
Certes, il y a encore des éléments qui méritent encore réflexion, Dimitri et Françoise vous en citeront quelques-uns.
Au-delà des contraintes imposées aux habitants des 18 périmètres d’ensembles patrimoniaux, ce projet de règlement dispose d’une série de biens ponctuels et d’ensembles urbanistiques qui ont été déterminés par les fonctionnaires de la Région.
Comme pour les villas mosanes, nous regrettons que les choix aient été faits sans concertation avec les membres du conseil et j’ignore si les propriétaires des biens ont été dûment informés de ce classement.
Certains choix sont plus qu’interpellant. Je n’en citerai qu’un pour l’exemple : la prison de Namur.
Si dans le futur, comme cela est normalement prévu, que le SPF Justice décide de désaffecter cette prison, sommes-nous contraint de la garder en état puisqu’elle est reprise dans la liste des biens ponctuels ?
Que sa façade sur la place Abbé Joseph André soit sauvegardée comme témoignage d’une époque d’accord, mais cette prison n’a pas destination à devenir un lieu sans devenir, et il est tout intérêt aux namurois qu’un projet urbanistique concret naisse à cet emplacement.
Désolé de la « jouer perso » mais je suis, comme d’autres ici, concerné puisque nos habitations sont reprises comme biens ponctuels ou ensembles urbanistiques.
Quelles sont désormais nos devoirs et obligations ?
Nous sommes étonnés par ailleurs que ce règlement veut régir une série de domaines qui « sorte » stricto sensu du domaine de l’urbanisme.
Mais bon, c’est un projet et les débats de ce soir et à l’issue de l’enquête publique n’en seront que plus riches.
Il importe donc que ces deux dossiers, présentés conjointement, fassent l’objet de toute la publicité nécessaire à une prise de conscience des namurois.
Permettez-moi d’adresser un appel particulier aux habitants des rues et avenues directement concernés par les 18 périmètres :
- A Andoy les rues Grande, du Perseau, du Maréchal et d’Aibye.
- A Belgrade, l’avenue Joseph Abras.
- A Bouge les rues de l’Institut, Georges Atout, du Grand Feu, Don Juan d’Autriche, du Chemin des Aides, de la place Sainte Marguerite.
- Dans la Corbeille, les rues des Carmes, des Croisiers, Saint Joseph, les passages de la Gare et Saint Joseph, le boulevard Cauchy, la place Léopold et les rues Dewez, Delvaux, Rogier, Lucien Namêche, Général Michel, Pépin.
- Au Frizet, la rue du Frizet et du Vallon.
- A Gelbressée la rue Ernest Moens et la route de Hannut.
- A jambes la place Saint Calixte, les avenues du Bourgmestre Jean Materne, de la Citadelle, les rues de Dave, de Francquen, de Coppin, Capitaine Jomouton, Lambin, du Paradis, Hugo d’Oignies, Mottiaux, Tillieux, de la Place, du Couvent et Renée Prinz.
- Au Limoy la rue des Vieux Sarts.
- A Loyers, les rues de Maizeret et de Belair.
- A Malonne la rue du Fond de Malonne et le domaine de l’Institut Saint Berthuin.
- Au Moulin à vent la chaussée de Louvain.
- A Naninne les rues des Viaux, de la Haie Lorrain, de la Gare, la Vielle place.
- A Saint Servais la chaussée de Waterloo, les rues de Gembloux, des Trois Piliers, Malevez, Louis Hicguet, des Dominicaines, Jean Chalon, Léopold de Hulster et du Beau Vallon.
- A Salzinnes les avenues Reine Astrid, Cardinal Mercier, de Tabora, Léopold II, des rues Henri Lemaitre, des Bas Près, Eugène Hambursin, Père Cambier et des places Wiertz et André Ryckmans.
- A Suarlée les rues de la Grotte, Philippot, Carlier, Roquiny et Maria de Dorlodot.
- A Temploux les rues Colonel Maniette, Jean Fontaine, place Jacques Madelin, Saint Fargeau Ponthierry.
- A Wierde les rues Jausses, Fond du Village.
Ainsi qu’une grosse partie des rues adjacentes.
Qu’ils sachent désormais que des dispositions, en terme de choix de matériaux ou de couleurs, leurs seront imposées s’ils décident de réaliser des travaux d’aménagement de leur habitation.
En conséquence, nous souhaitons, s’il cela n’est pas prévu, que les habitants soient invités par circulaire à participer à l’enquête publique.
Monsieur le Bourgmestre, Monsieur l’Echevin de l’Urbanisme, comme évoqué au début de mon intervention, le groupe MR n’est pas opposé à l’adoption des règlements urbanistiques mais nous souhaitons que ceux-ci soient adéquats et appropriés au développement harmonieux de notre ville comme aussi du droit aux propriétaires de pouvoir disposer de leur bien.
Nous souhaitons en être les garants.
Conseil communal du 12 septembre 2011
Plan communal cyclable
Monsieur le Bourgmestre,
Madame l’Echevine,
Soyons conscients, Chers Collègues, que bien que 40% des namurois habitent la vallée, pour les 60% restant la ou les côtes qu’ils doivent franchir sont au moins de l’ordre de 10%.
Le vélo ne sera pas, ne sera peut être malheureusement jamais, le mode de déplacement utilisé par tous les namurois.
Il faut donc réfléchir en sorte de partager la voirie et non d’exclure un mode de déplacement pour un autre.
Il existe déjà des malheureux exemples d’infrastructures où la voiture est désormais bannie : la rue Godefroid, le boulevard E Melot.
Je suis heureux, bien que vous l’évoquez encore sa suppression dans le document nous soumis, que le by pass du Pont des Ardennes est désormais réouvert à la circulation. Je vous remercie toutefois que vous envisagez également l’option d’un encorbellement avec les Voies hydrauliques à l’instar de la zone entre la Plante et Wépion.
Madame l’Echevine, notre souhait est les projets inscrits soient réfléchis dans le but d’adapter au mieux nos infrastructures dans le respect de tous, sans nécessairement chasser l’automobile.
Nous prenons acte que chaque fiche fera l’objet d’un dossier distinct soit au Conseil soit au Collège et que la décision sera portée par tous.
Parce que si vous souhaitez que Namur devienne une « Ville cycliste » que cela soit par la persuasion et non par la contrainte.
Par ailleurs, sans fustiger nos amis cyclistes, pouvons-nous leur faire comprendre que certains de leurs comportements sont particulièrement dangereux et ce n’est pas l’adoption de nombreux SUL qui va améliorer ceux-ci.
La rue se partage, le code de la route est valable pour tous.
Conseil communal du 12 septembre 2011
Schéma de structure : adoption provisoire et mise à l’enquête publique
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Le Groupe MR prend acte du projet de schéma de structure pour notre commune et souscrit à son adoption provisoire permettant à ce projet d’être mis à l’enquête publique.
C’est à l’issue de celle-ci que notre groupe, comme l’ensemble des membres du Conseil, se prononcera sur son adoption définitive en regard des différentes interventions et remarques de nos concitoyens.
En effet, si nous pouvons être sensibles à l’appel lancé pour une consultation populaire, la démocratie participative à ses limites.
Monsieur Close qui va nous entretenir à ce sujet en fin de Conseil en sait quelque chose, lui qui a encore un « Botta » dans sa chaussure et à contrario s’il avait prôné la même démarche pour l’instauration du piétonnier, jamais celui-ci n’aurait vu le jour en 1989 sous sa mandature ou alors 20 ans plus tard.
L’une des limites disais-je, étant quelle question poser.
Est-il possible de répondre sans nuance à la question «êtes-vous pour ou contre le schéma de structure » ?
Nous ne le pensons pas. C’est bien pourquoi l’enquête publique sera LA véritable consultation de nos concitoyens.
Nous insistons particulièrement pour que ceux-ci appréhendent ce schéma dans sa complexité, dans son ampleur, dans ses détails et participent sans retenue à cette enquête.
Consciente de ce fait, la Communale namuroise du Mouvement Réformateur a souhaité, à l’instar du précédent projet d’Erpent, créer un groupe de travail avec ses militants et les personnes ou citoyens concernés par ce projet de schéma de structure. Leurs conclusions seront communiquées dans le cadre de l’enquête publique.
Tout au long des mois qui auront précédé la présente présentation, les Conseillers de notre groupe ont particulièrement été actifs au sein de la commission de l’Urbanisme et au sein des réunions «toutes commissions réunies ».
C’est avec satisfaction que nous constatons que les différents éléments relevés ont été incorporés et que le projet a déjà été amendé.
Aussi, nous pouvons-nous réjouir que nos Echevins aient été largement associés dans leurs champs de compétences.
Si beaucoup d’options proposées seront conservées, il reste toutefois un élément qui m’inquiète, Monsieur l’Echevin. C’est votre volonté de structurer notre Ville sur la mobilité et particulièrement sur le réseau des TEC.
Nous voilà donc totalement tributaire d’une société, qui certes est encore publique, mais où la Ville n’a aucun représentant dûment mandaté.
Je pense que c’est inquiétant que notre avenir soit déterminé par les contingences économiques, sociales ou syndicales des TEC sans obtenir les garanties de service ou d’extension du réseau.
J’ai peur que l’on nous dise un jour : « A Liége ils ont le tram, à Charleroi le métro et à Namur, ils pendront le bus ».
En conclusion, rappelons-le, un schéma de structure n’a pas de contrainte réglementaire, il n’est pas un frein au développement de notre Ville.
Il est toutefois un outil de référence pour l’élaboration des politiques d’urbanisme, environnementale, économique, de mobilité.
Son élaboration et son adoption doivent être à la mesure de nos ambitions.
Aux citoyens maintenant de s’en approprier et de participer à cet instrument démocratique qu’est l’enquête publique.
Conseil communal du 27 juin 2011
Un futur pour l’Institut Communal Roger Lazaron
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
Personne ne l’ignore, le chiffre de la population scolaire de l’Institut communal Roger Lazaron – Ecole des métiers et Ecole des Beaux-Arts - de la Ville de Namur est en diminution constante et chaque année une demande de dérogation à la norme de rationalisation devait être introduite auprès de la Communauté française.
A défaut de dérogation, l’établissement aurait dû fermer ses portes à la rentrée, avec les conséquences que l’on devine pour les élèves et le personnel.
Dans la crainte que cette dérogation risque de ne plus être accordée à moins qu’un projet de fusion ne soit présenté à la Communauté, des discussions ont été menées avec la Province de Namur.
En effet, il apparaissait nécessaire d’envisager une restructuration avec et au sein de l’enseignement officiel subventionné afin de maintenir une offre de formation en sections professionnelles et de garantir aux élèves le maximum de perspectives d’émancipation sociale comme aussi de maintenir l’offre spécifique d’enseignement artistique développé par l’Ecole communale des Beaux-Arts.
Nous pouvons nous réjouir que ces discutions sont presque abouties, il ne manque qu’une décision formelle de notre Conseil, puisque le Conseil provincial, réuni ce vendredi 24 juin, a marqué son accord à l’unanimité des groupes sur la proposition de reprise de l’Ecole Communale Roger Lazaron.
Il nous revient désormais d’acter également cette proposition qui assurera le maintien et la présence d’une école du réseau officiel en Centre-Ville.
L’opération se déroulera en trois temps (G Lazaron) :
- Jusqu’au 31 décembre 2011, l’ICRL reste sous la tutelle du pouvoir organisateur (PO) communal de Namur. L’école sera maintenue en dérogation. La Ville de Namur assure la préparation administrative et pédagogique de la nouvelle année scolaire comme le passé.
- Au 1er janvier 2012 (au début de la nouvelle année budgétaire), le PO provincial reprend l’ICRL et s’adjoint donc une nouvelle école. A partir de cette date, l’équipe pédagogique sera sous la responsabilité du PO provincial et gardera son ancienneté acquise sous le PO Ville de Namur. Le travail et le fonctionnement mis en place au 1er septembre 2011 seront poursuivis jusqu’au 30 juin 2012 dans une volonté de continuité pédagogique.
- Au 1er septembre 2012, en son sein, le PO provincial procédera à la fusion de l’ICRL vers l’IPES et l’EHPN (ceci ne concerne plus le PO Ville de Namur).
Permettez-moi Monsieur le Bourgmestre, Chers Collègues, d’être particulièrement heureux de voir l’aboutissement de ce projet que j’ai accompagné depuis septembre autant en ma qualité de Chef de cabinet du Député Bultot en charge de l’Enseignement provincial que de Conseiller communal soucieux du devenir de notre école.
C’est une année scolaire de rencontres et de discussions qui ont mené à ce résultat.
Avec Jacquie Chenoy, qui a également été associé à la démarche, nous avons été les sherpas d’un accord entre les deux institutions namuroises.
Souhaitons que d’autres accords, d’autres ententes puissent de la sorte aboutir.
Conseil communal du 28 février 2011
Règlement communal d'urbanisme partiel sur les biens mosans : adoption définitive
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Chers Collègues,
C’est en la séance du 18 janvier de l’année passée que nous prenions acte du projet de règlement communal d’urbanisme sur les biens mosans et souscrivions à son adoption provisoire permettant à celui-ci d’être soumis à enquête publique.
Depuis beaucoup d’eau à coulé le long des rives de Meuse charriant de-ci et de-là des remarques, commentaires, contributions permettant, tels des alluvions d’apporter de l’assurance au projet, comme de permettre à l’usure des flots de l’affiner.
Si en janvier 2010, le groupe MR avait demandé un moment de réflexion et l’apport de l’enquête publique, voulant à la fois assurer la sauvegarde de notre littoral mosan mais également rassurer les différents propriétaires des biens concernés de la pertinence du projet, nous pouvons y souscrire désormais.
En effet, les différentes réclamations et observations ont été enregistrées et, autant que faire se peut, intégrées au règlement. Je pense particulièrement à l’assouplissement des coefficients d’occupation au sol ou encore à une meilleure définition du projet qui n’est pas une entrave à un développement architectural.
Nous pensons que toute personne raisonnable et amoureuse de nos bords de Meuse se réjouira ou se satisfera de ce règlement.
Bien sur, il restera des mécontents particulièrement parmis les spéculateurs de la qualité de vie de nos rives mosanes mais moi, je ne souhaite pas que soient répétées les erreurs que sont l’érection d’un type d’immeubles en bords de Meuse comme le sont les tristes Beaulieu ou Orjo.
Namur ne sera pas, et c’est heureux ainsi, « façades ou immeubles sur Meuse. »
Je vous remercie de votre attention.
Conseil communal du 24 janvier 2011
Salle Léopold II : lieu de recueillement interconvictionnel
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Membres du Collège,
Chers Collègues,
Nous sommes loin ici des piscine qui se ferment, des voiries qui se creusent, des trottoirs enneigés, des murailles qui s’écroulent, …
L’autonomie communale permet, et il est heureux ainsi, d’aborder d’autres sujets que le tout-venant de la gestion communale parfois teintées d’une polémique stérile et voire sans fondement.
La résolution qui nous est proposée ce soir est d’une autre ampleur.
Elle est la réponse à une préoccupation de nombreux de nos concitoyens souvent, et malheureusement, rarement rencontrée.
Chacun d’entres-nous a, ou sera, frappé par le deuil et pour ceux qui le peuvent le rite funéraire de la célébration du défunt fera partie de sa reconstruction.
Mais qu’en est-il pour ceux et celles qui n’ont pas de temple ou lieu de recueillement ?
Je ne souhaite pas être impudique, mais comme certains peut-être d’entre nous, j’ai été démuni au décès de ma mère qui, étant une femme qui croyait en l’Homme, ne souhaitait pas une cérémonie religieuse.
Certains proches et parents nous ont reprochés, à ma sœur et à moi, la froideur d’un enterrement civil.
Je pense qu’avec ce lieu de recueillement interconvictionnel, sous l’égide de la Maison de la Laïcité, une réponse pourra être apportée aux personnes en peine et dans le désarroi.
Je remercie sincèrement Alain, l’inventeur de ce concept, ainsi que Bernard qui le met en place avec l’aide de Tanguy.
Comme le disait Bernard, cet Espace Pluriel est une première Belgique francophone et je suis particulièrement fier que cela se fait à Namur.
Je remercie l’ensemble du Collègue d’y avoir souscrit et invite mes collègues du Conseil à faire de même.